. Le renoncement inédit de la part d'une administration américaine de condamner systématiquement le terrorisme islamique. En effet, suite à l’attaque au bulldozer par un terroriste palestinien à Jérusalem qui a blessé deux policiers, aucune déclaration officielle pour condamner l’attaque n'est venue de la Maison-Blanche ou du Département d’Etat. Ce qui est, malheureusement, une grande première.
. La négociation à outrance avec l'invitation lancée par la Secrétaire d’État Hillary Rodham Clinton à l'Iran à une conférence de haut niveau sur l’avenir de l’Afghanistan. Il serait étonnant que les mollahs iraniens refusent car pour eux cette demande ne peut-être percue que comme un signe de faiblesse qui leur permettra de gagner davantage de temps pour mettre au point leur stratégie de terreur nucléaire.
. L'aveuglement qui pousse Barack Hussein Obama a vouloir entamer des négociations en Afghanistan avec les talibans...modérés. Mais oui, il paraît que cela existe. Et de prendre comme exemple la stratégie en Irak (le ralliement de tribus sunnites aux forces américaines) pour justifier sa capitulation morale. Mais la comparaison avec l'Irak est stupide, anachronique et dangereuse. Les terroristes afghans, à la différence des terroristes irakiens, disposent d'un atout unique et indispensable à toute guérilla qui veut envisager la victoire. Ils disposent d'un sanctuaire. Situé en territoire pakistanais il permet aux talibans et aux djihadistes de poursuivre la guerre indéfiniment. Tant que ce problème, ainsi que celui du double jeu des autorités pakistanaises, ne sera pas résolu il sera vain de négocier quoi que ce soit avec des éléments "modérés" afghans.
A moins qu'il ne s'agisse pour Barack Hussein Obama, comme je l'avais prévu dès le 28 septembre 2008 (http://www.rebelles.info/article-23195689.html) en condamnant l'adoption du plan Paulson, d'un moyen pour les Etats-Unis de faire des économies. Voici ce que j'avais écrit : " J'affirme qu'avec l'adoption du plan Paulson les Etats-Unis ne seront plus en mesure de financer ces deux guerres. Les terroristes peuvent se frotter les mains. Du moment ou le Congrès votera en faveur du plan Paulson ils auront gagné la guerre. La chute de Kaboul ne sera plus qu'une question de temps". Depuis, Barack Hussein Obama a annoncé le départ des troupes américaines d'Irak pour 2010 et sa volonté de négocier avec les talibans en Afghanistan. D'ailleurs, peut-on croire qu'il s'agisse d'un simple hasard si depuis l'annonce du retrait des troupes américaines d'Irak par le président américain les attentats reprennent sur un rythme plus élevé que ces derniers mois ? Oh oui, comme j'aurai aimé me tromper !!!
Il est temps de rétablir quelques vérités sur ce qui s'est passé dans les antilles françaises.
- La France laisse tomber les Antilles :
Il est exaspérant d'entendre que la France "abandonne les Antilles". La Guadeloupe et la Martinique sont portées à bout de bras par la métropole. Les Français de ces îles doivent principalement leur niveau de vie, très confortable au regard des autres îles de la région, aux subventions généreuses accordées par l'Etat. Par conséquent entendre un Yannick Noah dire que pour le gouvernement français "la Guadeloupe, c'est le sous-peuple, on ne s'occupe pas du sous-peuple" est non seulement un énorme mensonge mais également du plus bel effet comique de la part d'un individu qui vie aux Etats-Unis et se refuse donc à partager l'effort national envers ses amis antillais.
- Les Békés contrôlent l'économie et sont à l'origine des inégalités sociales :
Une légende !!! Le secteur privé représente seulement 30 % des salariés de la Guadeloupe. Alors qu'avec 40 % de fonctionnaires et 30 % de chômeurs (sans compter les RMistes), c'est environ 70 % de la population qui vit des transferts de l'Etat. Comment dans ces conditions les Békés (les patrons blancs) pourraient-ils à eux seuls être les responsables des inégalités en Guadeloupe ? En revanche Elie Domota, leader du LKP, est un véritable privilégié. Directeur adjoint de l'ANPE de Pointe-à-Pitre, payé par l'État français, il touche un salaire 40 % plus élevé qu'en métropole. Ce qui compense largement le coût de la vie plus élevée en Guadeloupe. Initialement consenti aux métropolitains expatriés cet avantage fut ensuite étendu aux fonctionnaires locaux. Encore un bel exemple de l'abandon des Antilles par l'Etat français n'est-ce pas monsieur Yannick Noah ? Pourquoi n'enlève-t-on pas aux 40 % de fonctionnaires, qui viennent de mettre à genoux l'économie de la Guadeloupe, une partie de leurs avantages (primes, réduction d'impôts etc...) pour les répercuter sur les 30 % de salariés du privé ? Cela aurait eu le mérite de rétablir une certaine équité sociale dans la population !
- Elie Domota se préoccupe du sort des Antillais :
- "La Guadeloupe est à nous, elle n'est pas à eux, on va les mettre dehors!" :
Cela fut le cri de "guerre" des partisans du LKP. Autrement dit la Guadeloupe appartient aux noirs, les blancs dehors. Curieusement ce slogan raciste n'a pas provoqué en métropole les protestations indignées de la part des professionnels de l'antiracisme. A croire que pour ces personnes le racisme est la maladie exclusive de "l'homme blanc". Où sont donc passés tous les beaux discours qui nous vantent les charmes des sociétés multiculturelles ? Mais ce slogan n'était pas seulement raciste. Il était également stupide. Les premiers habitants de la Guadeloupe étaient des Indiens. Ils ont depuis longtemps disparu à cause, principalement, des ravages des maladies infectieuses importées par les conquistadors. C'est pour remplacer cette main d'oeuvre locale que les blancs ont fait venir d'Afrique, dans les conditions que l'on sait, les esclaves noirs. Il n'en reste pas moins vrai que les blancs ont été, d'un point de vue chronologique, "Guadeloupéens" ou "Martiniquais" bien avant les esclaves noirs. Leurs descendants sont donc, autant que les descendants des esclaves noirs, chez eux en Guadeloupe et en Martinique.
Il est rare que je sois fier de mes compatriotes. La lecture du sondage de l'Ifop effectué pour "Le Cri du Contribuable" est cependant venu me réconcilier avec eux. Une majorité de Français s’inquiète du montant de l’endettement public malgré les discours lénifiants des politiques, des médias et des "experts" économiques. Ainsi 79 % se disent inquiets en pensant au déficit public et à la dette de l'Etat contre 4 % qui ne disent pas inquiets. D'autre part 60 % estiment que, malgré la crise, la France ne doit pas accroître son endettement et son déficit (ce qui condamne le plan de relance par la consommation que réclame stupidement l'opposition socialiste ainsi que le renouvelement de tous les fonctionnaires qui partent à la retraite). Enfin pour 54 % des personnes interrogées, Nicolas Sarkozy agit comme ses prédécesseurs en laissant le déficit public s'accroître. Bref que du bon sens.
David Bescond pour Rebelles.info (http://www.rebelles.info)