Victorin Lurel salue la signature d’un accord historique permettant une sortie de crise par le haut
Mouvement social en Guadeloupe
Victorin LUREL salue la signature d’un accord historique permettant une sortie de crise par le haut
Basse-Terre, le 5 mars 2009 – Après la signature, le 4 mars à 20h05, du protocole d’accord entre l’Etat, la Région, le Département et le collectif Lyiannaj Kont Pwofitasyon
(LKP), Victorin LUREL, député et président du Conseil régional de la Guadeloupe, salue un accord « historique » qui permet d’envisager une sortie par le haut de la crise sociale qu’a connue la
Guadeloupe durant 6 semaines.
« La reprise normale des activités économiques et scolaires est non seulement
possible, mais elle est désormais urgente et vitale pour que la Guadeloupe se relève au plus vite de ces longues semaines de paralysie », estime Victorin LUREL.
Les avancées obtenues par le mouvement social sont tout à fait considérables et elles posent les bases d’une remise à plat du fonctionnement de l’économie guadeloupéenne. Le protocole d’accord en
165 points illustre les efforts conjugués des pouvoirs publics, des élus et des partenaires sociaux qui ont multiplié les initiatives afin de répondre aux urgences sociales que le LKP a réussi à
installer au cœur du débat politique guadeloupéen. Les collectivités locales, en formulant des réponses dès la première semaine de conflit, voient aussi concrétisés leurs efforts constants tout
au long de la crise pour inciter les différentes parties à s’entendre au nom de l’intérêt supérieur de la Guadeloupe.
Le mouvement initié par le LKP est parvenu à obtenir ce que les parlementaires se sont épuisés en vain à demander au gouvernement, en particulier un contrôle renforcé des prix des produits et services de première nécessité ou encore la mise en œuvre du RSA dès 2009. Ces victoires obtenues par la mobilisation syndicale et populaire doivent cependant inciter le gouvernement à une meilleure écoute et une meilleure prise en compte des propositions formulées par les élus et les syndicats, afin que la démocratie et les institutions républicaines jouent pleinement leur rôle.
Le gouvernement en aura l’occasion dès la semaine prochaine en acceptant le principe d’une taxation des super-profits pétroliers afin de contribuer à financer des mesures spécifiques à l’Outre-mer pour lutter contre les conséquences de la crise économique.