Une enquête a été lancée sur des enseignes de déstockage alimentaire qui proposent à bas prix des produits dont la date limite de consommation est proche, explique «Le Parisien».
Encore peu connus du grand public, les déstockeurs alimentaires s'implantent progressivement sur le territoire. «Noz», le leader français du déstockage, ouvre deux magasins par mois, tandis que la chaîne «Bravo les affaires» en lancera dix cette année, révèle jeudi «Le Parisien». Ces enseignes proposent des produits invendus dans la grande distribution. Elles rachètent le plus souvent des articles dont la date limite d'utilisation optimale (DLUO) est presque atteinte. Un système qui leur permet de proposer des prix très bas, comme par exemple des sodas à 0,30 euro. Ces petits prix qui assurent le succès de ces enseignes font l'objet d'une attention particulière de la Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes qui lance une enquête. Selon un de ces membres, Jean-Luc Ambroise, il y a eu de nombreux «signalements de dates limites d'utilisation optimale (DLUO) fréquemment dépassées.» Une pratique qui en soi n'est pas illégale (1). Le goût des aliments peut être altéré, mais la consommation de produits ayant dépassé la DLUO n'est pas dangereuse.…