Ils sont radicaux. Ils partagent les mêmes idées, l’un est au service de l’économie privée comme conseiller fédéral, l’autre au service de la politique comme administrateur futur de l’UBS et ancien ministre des finances.
Ce sont un peu des frères jumeaux, et comme des baudets têtus, ils aiment persister dans l’erreur et dans l’entêtement. Aucun sens politique, aucune jugeote, le front bas, les idées courtes.
Une incapacité à imaginer des solutions qui sortent de deux centimètres des schémas qu’ils ont appris à l’école primaire au siècle dernier. Cette république des papys va encore faire couler de l’encre, des sous inutiles de la salive et surtout beaucoup de bruit pour rien.
Au lieu de constater que leur politique a mené la Suisse au travers du comportement de l’UBS (et de toutes les autres banques hypocrites !!!) dans un cul de sac politique retentissant, ils tentent de ménager la chèvre, le chou et les dents de l’âne en maintenant des objectifs de secret bancaire en matière fiscale, tout en cherchant des alliés du côté de l’Autriche et du Luxembourg.
Combat d’arrière-garde symptomatique de la part d’anti-européens proclamés. “Si mon petit copain fait ça, j’ai donc le droit de le faire aussi” racontent-ils en cœur dans leur cour de récréation pour quatrième âge qui fait singulièrement penser à un EMS décentralisé..
Sauf qu’ils vont encore se ridiculiser sur le plan politique, sur le plan international, et que le peuple ne les suivra pas. Le Suisse est peut-être masochiste, mais il faut quand même pas le faire passer pour le vilain moineau en permanence alors qu’il ne bénéficie en rien des dispositions sur les cachettes fiscales.demandez à ceux qui touchent le Ri ce qu’ils en pensent …
C’était avant qu’il fallait parler des iles anglo-normandes, ou de l’Etat du Delaware aux USA qui recèle de nombreuses sociétés fiscalement privilégiées. Mais voilà, la Suisse a conclu des traités tant avec l’Europe qu’avec les USA. A l’époque de leur conclusion, il eût peut-être été judicieux de tenir compte de ces paradis fiscaux, mais comme à son habitude, la Suisse s’est crue plus forte que l’adversaire et inattaquable. Erreur historique grave mais trop souvent répétée.
Avec les deux papys de droite à la barre, nul doute que la cause est perdue d’avance. On ne fera pas revenir en arrière les USA surtout lorsqu’ils ont parfaitement raison sur le fond.
Quant à la forme, il faudra que ces vieux édiles se remettent de leur “gloups” primal : la fin justifie les moyens, surtout en période de disette financière.
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