Je ne reconnais plus Michalak depuis qu’il est revenu au Stade Toulousain aprטs avoir passי un an au jouer au rugby en Afrique du Sud.
Et en lisant la derniטre interview qu’il a accordיe א Aujourd’hui Sport j’ai l’impression que, de son cפtי Michalak ne reconnaמt plus le rugby franחais. A moins qu’il ne trouve plus sa place dans notre faחon de vivre le rugby aujourd’hui en France...
Morceaux choisis :
"...Le demi d’ouverture touche beaucoup de ballons א Toulouse, alors qu’aux Sharks ce sont les avants qui font la diffיrence. Ils prennent les ballons en premiטre, deuxiטme, voire troisiטme intention. Et l’ouvreur ne les touches qu’א la fin (rires)...Ce qui change c’est l’intensitי de la prיparation jusqu’au match lui-mךme...sur le plan tactique c’est un peu plus restrictif, diffיrent de ce que l’on met en place au Stade Toulousain...Ce qui m’a le plus יtonnי en Afrique du Sud c’est les aprטs-matches. De grands barbecues sur les terrains annexes, au milieu des supporters. Dיlirant...C’יtait l’esprit festif. Personne ne refaisait le match, ne disait qu’on avait bien ou mal jouי...j’ai יtי marquי par cette notion de partage. Par cette simplicitי...je faisais les courses tous les jours sans avoir peur d’ךtre importunי...A Stade Toulousain il y a beaucoup de gens qui s’occupent de nous. Quand on prend une douche des serviettes chaudes nous attendent alors qu’א Durban c’יtait plus rustique...je pense aux amis que j’ai gardי lא-bas, des joueurs que j’apprיcie...
Ainsi a parlי א mon confrטre Richard Escot le nouveau zoulou blanc du rugby Fred Michalak. Et moi j’aime cette nostalgie.
Novטs rendu derniטrement en Nouvelle Zיlande chez Kelleher en quךte de dיcouvertes. Il aurait d� aller voir en Afrique du Sud "chez" Michalak. C’est peut-ךtre lא qu’il aurait dיcouvert ce qui se fait de mieux ailleurs. Peut ךtre aurait-il pu y puiser un peu plus d’humanitי.