Une perspective spatio-temporelle où l'espace comprend essentiellement deux pays, l'Italie et l'Amérique, et où il faut remonter le temps au moins jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale pour inscrire les événements présents dans une ligne de continuité cohérente avec tout ce qui a précédé.
Je ne prétends pas faire œuvre d'historien, je n'en ai ni les compétences ni les capacités, mais juste tenter d'expliquer, d'abord à moi-même en l'écrivant, les événements d'aujourd'hui à la lumière de ceux d'hier.
Sans quoi il est impossible de saisir ce qui se passe en ce moment. Et ce qui risque de se passer si le pays né réagit pas, ou, à défaut, si l'Europe et les forces démocratiques encore vives - où qu'elles se trouvent, y compris outre Atlantique... - laissent faire dans une feinte indifférence et un silence coupables.
L'Histoire enseigne, ou, pour le moins, devrait enseigner, que lorsque la gangrène commence à se propager dans un pays, ensuite son expansion est comme le fameux nuage de Tchernobyl : impossible de l'arrêter aux frontières...
Donc, pour tracer un cadre d'ensemble, même sommaire, les événements cruciaux - historiques et culturels - qui confluent jusqu'à nos jours pour rendre la situation actuelle explosive (au vrai sens du terme), peuvent se résumer à trois sphères décisives :
- Gladio
- Propaganda Due
- la mafia (terme générique englobant toutes les mafias italiennes, des trafiquants en tout genre à la criminalité en "col blanc", etc.)
L'avenir de l'Italie se dessine aujourd'hui en fonction des réponses que le pays saura donner à l'héritage que lui ont légué ces trois situations historiques et culturelles, un héritage extrêmement sombre et négatif, il va sans dire, mais terriblement présent. Plus que jamais présent.
Dans mes prochains billets, je tenterai donc de décrire en termes aisément compréhensibles ce qui précède, pour planter le décor et voir au final comment le système politique actuel, pourri jusqu'à la moelle, s'insère dans ce panorama si triste, qui risque fort de transformer le Bel Paese en pays des horreurs si personne ne s'y oppose.
Jean-Marie Le Ray
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