Kafka excelle à souligner le grotesque dans les situations quotidiennes. Il montre aussi à quel point le monde manque souvent de sens et les individus qui s'y trouvent englués deviennent de misérables pantins privés de toute intelligence ou de toute humanité.
C'est sur ce principe que j'ai construit ma réflexion. Mon personnage principal subit une métamorphose et se transforme non pas en scarabée comme c'est le cas dans « la Métamorphose » mais en insecte encore plus immonde.
En cela, mon livre peut rappeler Kafka. Les circonstances ne sont pas pour autant les mêmes et la métamorphose n'opère pas de la même façon.
D'autre part, ce passage par le monde animal me permet surtout de poser un regard décalé sur l'univers éducatif et de révéler, sous le trait caricatural, certains dysfonctionnements, ses manques et ses faiblesses, ses laideurs, parfois ses beautés.
par Eric Bertrand publié dans : Ecriture et réécriture communauté : Voyage et écriture
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