"Grande oeuvre testamentaire". Cliché critique tellement tentant pour qualifier chacun des "derniers" Oliveira et Eastwood et cliché déjà infirmé par l'avidité prolifique de ces deux cinéastes. En somme, à force de sortir un nouvel opus tous les six mois, le testament ne viendrait-il pas, à chaque nouveau film, se lester d'un nouvel avenant ?
Pourtant, Le Miroir Magique et Gran Torino ne partagent pas uniquement le grand âge de leurs auteurs comme point commun. Dans chacun des deux films, on retrouve, au fil de l'inventaire : une maison-personnage, un miroir, un curé raisonneur, un jeune qui a fauté puis se met au service d'un aîné... et, à travers ces motifs, quand même deux conceptions bien différenciées de la transmission.
To be continued...