Après une longue absence sur ce blog, le temps de lui refaire une petite beauté, je retrouve enfin avec un bonheur non feint mon clavier et mes couteaux. Les promenades quotidiennes au Jardin Botanique ont ceci de bénéfique qu'elles ouvrent -un peu plus- l'appétit et aiguisent les crocs des petits comme des grands. Et puis la fréquentation des plates-bandes d'herbes arômatiques et médicinales insuffle une vraie dimension verte à ces ballades. Je ne me nourris pas que d'herbages et de légumes, fussent-ils un Eden du goût, et paradoxalement il y a peu à ce que je tombe dans la cochonaille la plus riche. En ce moment, les lardons accompagnent régulièrement nos dîners, durant les plus grands frimas ils donnent fréquemment le tempo à une purée de pois cassés. Sous forme de barde, cette fine tranche de lard gras salé ou fumé qui enveloppe le légume ou le fruit et évite son déssèchement, je l'aime autour du pruneau, mais pas uniquement.