Je préviens ce billet est un coup de gueule. Un besoin de me défouler, de lâcher la soupape.
Ce matin, dans le métro. Je m'assoie (ce qui est très rare) et deux jeunes femmes s'installent face à moi. Elles se tiennent timidement la main. Une vieille dame s'assoie à côté de moi. Et là elle lâche : "Aller faire ça ailleurs, on a pas besoin de voir ça !". Les deux jeunes réagissent doucement en disant "Mais enfin, quel est le problème ?" et la vieille se lève en disant "Je suis tolérante moi madame, mais vous pourriez vous cacher pour faire vos saloperies"... Et elle part à l'autre bout de la rame.
La tolérance sélectives pour bien des choses. Par exemple, la présentatrice anglaise handicapée que des parents veulent faire interdire. Pourquoi ? Parce qu'elle ferait peur aux enfants et entraînerait des questions génantes de leur part ! Ha mince, va falloir expliquer de tout le monde n'a pas deux bras !
Puis les histoires de "droit du beau parent". Où l'on se met à craindre que les homosexuel(le)s puissent adopter leur beau fils ou belle fille. Et que la Boutin ressort son missel pour dire tout le mal qu'elle pense de cela, et le danger pour l'humanité.
Slumdog Millionaire, film magnifique, qui dérange parce qu'il montre la pauvreté. Imaginez un peu on ose nous montrer que pour que nous faisions du gras d'autres crèvent. Inadmissible non ?
Bref... Les tenant de la "tolérance" nous font le coup de la réécriture : "pour que je vive heureux, vivez cachés tas de déviants". Magnifique non ?