Ce soir à partir de 20h40, M6 et Claire Barsacq nous
proposeront un nouveau numéro inédit du magazine d’information « Zone Intedite». Le thème abordé ce soir est " Alcool, drogue, sexe… les interdits traditionnels se banalisent".
Chez les collégiens, la beuverie express est devenue une mode. 300 000 jeunes de 12 à 15 ans ont déjà fumé un joint. Sur leurs écrans de télévision, d’ordinateur et de console de jeux, nos enfants ont accès de plus en plus tôt à des images violentes et pornographiques. Certains ados en perte de repères deviennent accro ou passent à l’acte : 3 000 mineurs ont été condamnés l’an dernier en France pour agressions sexuelles et viols. Parents désarmés, institutions dépassées, comment éviter cette effarante banalisation ? Nos enfants sont-ils sous influence ? Comment les protéger, les empêcher de brûler les étapes ?
Des ados nous racontent leur descente aux enfers, avec le témoignage de leurs proches. à 15 ans, 41% des élèves avouent avoir déjà été ivres. Ce goût pour les soirées arrosées touche les mineurs de plus en plus tôt. Peggy et Julie, 14 ans, consomment de l’alcool en semaine, entre les cours, à deux pas de leur collège. Si la plupart des jeunes boivent pour se désinhiber, d’autres cherchent à oublier un monde qui les effraie. C’est le cas de Sophie, 14 ans, qui témoigne avec sa mère. En province autant qu’à Paris, le nouveau rituel festif, c’est le « binge drinking » : s’enivrer le plus vite possible, en ingurgitant un maximum d’alcool. Julien et Stanislas, 19 ans, sont devenus alcoolo-dépendants. Ils témoignent de leur difficulté à s’en sortir. Fumer du cannabis à 13 ans ? Rien d’exceptionnel : chez les collégiens, la consommation est en plein boom. à 17 ans, un ado sur deux a déjà essayé. Au même âge, ils sont un million à fumer au moins 10 joints par mois.
Quels sont les dégâts du produit sur de très jeunes consommateurs ? Steven, 16 ans, tente de sortir de la dépendance. Aujourd’hui, les jeux vidéo sont entrés dans les foyers. Les enfants y jouent de plus en plus tôt, avec ou sans adultes. Certains passionnés restent même rivés à leur console pendant des heures, oubliant de se nourrir, de se laver et de dormir. Mais tous les jeunes sont-ils aussi vulnérables ? Quand et comment devient-on accro ? Comment exercer le contrôle parental ? Au service d’addictologie de l’hôpital Robert Debré, des jeunes de 13 à 15 ans essaient de se sevrer. Les images les plus hard sont désormais accessibles à tous sur internet et omniprésentes dans le paysage urbain. Avec leurs portables, les ados font leurs propres films et les diffusent sans aucun contrôle. à la Brigade des Mineurs de Marseille, on constate l’augmentation des agressions sexuelles impliquant de jeunes enfants. Crudité du langage, comportement choquant, sexualité déviante… pourquoi en sont-ils arrivés là ? à 13 ans, Delphine a subi des viols collectifs à répétition. Un traumatisme qui aurait pu lui coûter la vie. Malgré l’intervention de sa mère, l’enquête a piétiné pendant plus de 8 ans.
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LES COMMENTAIRES (1)
posté le 17 mai à 12:45
Je "vis" dans une rue à Belleville où cafés, hôtels, restaurants organisent le trafic de drogue. Je ne peux pas rentrer le soir de peur de me faire violer ou tuer (car les dealers, qui ont commencé très jeunes et qui campent dans ma toute petite rue règlent leurs comptes de cette façon). Les employés en charge de retirer les poubelles dans notre immeuble ne passent pas parfois plusieurs semaines de suite car ils ont peur quand ils voient le trafic qui se déroule dans mon immeuble. Les dealers pissent jusqu'au premier étage de l'immeuble tous les soirs, inutile de préciser que personne ne passe pour nettoyer. Je ne peux pas dormir car la quarantaine de dealers qui squatte ma rue étroite hurle toute la nuit et souvent se flingue. Je suis obligée de subir une violence atroce. En dix ans seuls un ou deux dealers ont été enfermés. Ces dealers rigolent quand ils voient la police arriver, ils savent très bien qu'on ne leur fera rien. D'ailleurs quand je dis aux policiers qu'il y a du trafic de drogue dans ma rue, les policiers m'injurient et les dealers comme par hasard au courant des auteurs des plaintes me menacent de mort. La plante de cannabis est trafiquée dans des laboratoires criminels et rend les personnes qui en consomment hyper excités et d'autant plus dangereux s'il s'agit de dealers. Dans ces conditions je me tue à travailler, je construis l'histoire de l'art et de la littérature française pour 3% de droits d'auteur. C'est une honte. L'argent de la drogue est-il plus important que la culture ? On dirait bien. Je ne comprends pas que cette situation puisse être tolérée dans un pays démocratique comme la France.