Comme la cour d’appel de Versailles il y a quelques semaines, le tribunal de grande instance de Carpentras a décidé de condamner un opérateur téléphonique, ici SFR, à démonter une antenne-relais. La justice a invoqué l'"incertitude" concernant un éventuel impact sur la santé des riverains. Une décision dénoncée par les opérateurs. Pour faire le point, le gouvernement va organiser une table-ronde.
Les associations espéraient que la décision de la cour d’appel de Versailles du 4 février dernier ferait jurisprudence. C’est visiblement le cas. Comme Bouygues Telecom avant lui, l’opérateur téléphonique SFR a à son tour été condamné par la justice, cette fois le tribunal de grande instance de Carpentras, à démonter une antenne-relais en raison de sa nuisance esthétique mais aussi et surtout de l'incertitude sur son impact sanitaire.
L'antenne en question avait été installée dans un vignoble à Châteauneuf-du-Pape, à 135 mètres de la maison d’un couple d'exploitants agricoles, qui avaient décidé de saisir la justice. "Il existe un questionnement tout à fait sérieux portant sur le danger potentiel présenté par ce type d'installation, risque qui peut être qualifié de tout à fait envisageable, voire probable", ont estimé les juges de Carpentras, reconnaissant que pour les riverains il y a…