En cette journée particulière, où la femme est célébrée je voudrais mettre en avant une femme. Mon choix se tourne vers Louise Michel, cette femme hors du commun, qui portait en elle la révolution. Parmi mes Héros historique, elle figure dans les premières places. Elle représente une figure importante de la Commune de Paris et de l’enseignement révolutionnaire des années 1860, et constitue encore aujourd’hui une personnalité influente dans la pensée révolutionnaire et anarchiste.
Voici quelques citations résumant le tempérament de cette femme hors du commun :
"Je vous remercie Madame, mais votre Dieu est vraiment trop du côté des versaillais."
"Sans l’autorité d’un seul, il y aurait la lumière, il y aurait la vérité, il y aurait la justice. L’autorité d’un seul, c’est un crime."
"Dans les couvents où [la femme] se cache, l’ignorance l’étreint, les règlements la prennent dans leur engrenage, broyant son coeur et son cerveau."
"La tâche des instituteurs, ces obscurs soldats de la civilisation, est de donner au peuple les moyens intellectuels de se révolter."
"Les religions se dissipent au souffle du vent et nous sommes désormais les seuls maîtres de nos destinées."
"Tant que les études n’auront pas une méthode encyclopédique de manière à élargir l’horizon au lieu de le restreindre, il se joindra à tous les obstacles de la pauvreté qui entravèrent le vieux maître d’école, les obstacles du préjugé qui fait craindre ce qui ne fait pas partie du coin exploré."
"Ce n’est pas une miette de pain, c’est la moisson du monde entier qu’il faut à la race humaine, sans exploiteur et sans exploité."
"Vous cherchez le bonheur, pauvres fous ? Passez votre chemin : le bonheur n’est nulle part."
"Ce n’est pas pour le reconstituer sur la terre qu’on a détruit l’enfer d’outre-vie ; détruit, le jour où l’on a eu conscience qu’il serait monstrueux, ce Dieu éternellement bourreau, qui, pouvant mettre partout la justice, laisserait le monde se débattre à jamais dans tous les désespoirs, dans toutes les horreurs ; et en même temps que l’enfer des religions s’écroulent les enfers terrestres avec les amorces de récompenses égoïstes qui n’engendrent que corruption."
"Toujours ceux qui s’attaquèrent aux dieux et aux rois furent brisés dans la lutte ; pourtant les dieux sont tombés, les rois tombent, et bientôt se vérifieront les paroles de Blanqui : "Ni Dieu ni maître !""
"Le laurier du poète est souvent un cyprès."
"On ne peut pas tuer l’idée à coup de canon ni lui mettre les poucettes [menottes]."
"Je suis ambitieuse pour l’humanité ; moi je voudrais que tout le monde fût artiste, assez poète pour que la vanité humaine disparût."
"Chacun cherche sa route ; nous cherchons la nôtre et nous pensons que le jour où le règne de la liberté et de l’égalité sera arrivé, le genre humain sera heureux."
"Si un pouvoir quelconque pouvait faire quelque chose, c’était bien la Commune composée d’hommes d’intelligence, de courage, d’une incroyable honnêteté et qui avaient donné d’incontestables preuves de dévouement et d’énergie. Le pouvoir les annihila, ne leur laissant plus d’implacable volonté que pour le sacrifice. C’est que le pouvoir est maudit et c’est pour cela que je suis anarchiste".