En vue de l'affaire d'espionnage, prévue pour le 13 septembre prochain, la présence d'un avocat espagnol dans les 5 membres du tribunal, n'était pas de mise. La FIA lui a demandée de se retirer en raison de sa nationalité.
Le13 septembre prochain, à Paris, juste après le GP de Monza, beaucoup de choses seront en jeu. Le résultat de ce mondial, l'honneur de McLaren et jusqu'à l'image de la FIA elle-même. Max Mosley, son président, ne veut que personne ne les accuse de favoritisme lors de la révision en Cour d'Appel du cas d'espionnage. C'est pourquoi, elle a changé son idée de départ, qui était de compter sur un de ses hommes les plus valables, l'avocat espagnol Xavier Conesa. L'organisme lui a demandé de manière très courtoise de se retirer de l'affaire pour éviter ainsi les possibles pressions médiatiques provoquées par la nationalité semblable à celle de Fernando Alonso.
Sachant que l'avocat italien n'était pas présent lors de la première réunion, la FIA a constaté que la présence d'un avocat espagnol pourrait être de mauvaises augures.
Pendant la coupure estivale, les avocats de l'écurie Renault ont travaillé avec ceux de la Scuderia Ferrari pour trouver des preuves concluantes qui impliqueraient davantage ses rivaux. Rappelons que la sanction initiale stipulait que l'écurie anglaise était coupable d'avoir rompu l'article 151-C du code sportif mais en raison de l'insuffisance de preuves, elle ne pouvait être condamnée à aucune sanction.
Cependant, si preuve en était faite, l'équipe Mclaren pourrait se retrouver exclue du reste de la saison. C'est cette sentence qui inquiète le plus la troupe de Ron Dennis.
Le belge Philippe Roberti de Winghe, l'américain John américain Cassidy, le portugais José Macedo e Cunha et le monegasque Philippe Narmino auront la possibilité de rectifier la sentence précédente ou de la ratifier.
Le nom du remplaçant de Xavier Conesa sera bientôt divulgué.
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