Un poil de spéculation nous permet dès lors d'envisager la réussite de ce lancement. Admettons qu'une personne sur dix seulement ait acheté un livre pour essayer l'application en question, on comptabiliserait donc, en l'espace de 5 jours 100.000 ebooks vendus par la boutique d'Amazon. Il se pourrait d'ailleurs qu'Amazon fasse exception à sa règle de silence absolu et communique prochainement sur ces résultats...
Un succès immédiat et des résultats...
Si quelqu'un avait encore des doutes sur le potentiel de ce produit, il peut très probablement les estomper d'un revers de manche. Chose rageante, cette application n'étant pas disponible ailleurs qu'aux États-Unis, on ne peut pas s'en faire une idée propre sous nos latitudes.
Toutefois, selon les essais réalisés par TeleRead, il semble bien que les ouvrages proposés par Amazon contiennent plus d'informations que ceux retrouvés sous Stanza. En outre, les notes obtenues par l'un et l'autre logiciel semblent similaires, puisqu'on leur attribuerait à chacun trois étoiles, contre 2 et demi pour eReader.
La question pourrait se poser de nouveau de savoir si cette application ne causera pas de torts au Kindle lui-même. Mais cette fois la réponse pourrait être bien plus évidente : non. En s'offrant une seconde vitrine de vente, en l'occurrence l'iPhone et l'iPod Touch, Amazon développe ses canaux de vente plus qu'elle n'impacte son commerce d'ebooks...
Reste que les ebooks achetés ainsi ne sont toujours lisibles qu'avec l'application en question, du fait des restrictions imposées par le marchand. De là à envisager que l'application puisse devenir d'ici quelque temps payante pour mieux rentabiliser l'affaire...