Les réformes semblent suivre un mécanisme invariable (voir par exemple l'analyse du début de Réforme de la recherche (suite)). Une analyse partagée d'abord :
Le diagnostic général ne soulève pas de controverses majeures. Chacun admet que Paris étouffe dans des frontières inchangées depuis un siècle et demi. Chacun reconnaît que la coupure trop longtemps marquée entre la capitale et sa région de quelque 9 millions d'habitants n'a pas permis de traiter à la bonne échelle des problèmes aussi cruciaux que le logement (insuffisant), les transports (surchargés), la crise des banlieues "sensibles" (qui se sont embrasées en 2005) ou encore les enjeux écologiques et de compétitivité internationale. Chacun, enfin, préconise, d'une manière ou d'une autre, l'émergence d'un mode de gouvernance de cette métropole moins fragmenté, plus collectif et global.
Puis proposition d'un plan gouvernemental (ici, par Édouard Balladur), qui fait hurler les responsables concernés.
Je crois reconnaître ce que je vois dans les entreprises. Ce qui pêche dans les nouvelles stratégies ce ne sont pas leurs orientations, mais leur mise en œuvre. Elle reflète la vision biaisée de celui qui les a conçues. La " résistance au changement " est l'expression de l'oubli de la réalité.
Malheureusement, cette expression est trop rare ou trop maladroite, si bien que la mise en œuvre se fait. Incorrectement donc. Beaucoup plus tard des dysfonctionnements se manifestent, et on accuse alors ceux qui les subissent d'en être responsables. ( Indépendance des Antilles.)
Compléments :