Les sciences du management s'intéressent au réseau social. On croise partout des travaux sur le " capital social ", dernière mode de management :
As sociologist Nan Lin puts it in his book, Social Capital, "Individuals engage in interactions and networking in order to produce profits." These profits are based upon information, influence, social credentials, and recognition. The accumulated social capital, meanwhile, helps individuals to gain competitive advantages in the labor market as a result of privileged access to "resources" located on the social networks. (When job seekers invade Facebook)
Voilà qui est parler à l'homme d'affaires : il doit découvrir la société parce qu'il peut en tirer profit ! Profit personnel qui lui donne la haute main sur ses concurrents. Après l'exploitation de l'homme par l'homme, exploitation de la société par l'homme.
Pas d'accord. Si j'entre dans une équipe de foot, c'est pour pouvoir jouer au foot, ce que je ne pourrais pas faire seul. Et je ne vais pas en tirer un profit (égoïste), une accumulation d'argent, un avantage, mais le plaisir de remplir le rôle pour lequel je suis doué, et, de ce fait, de contribuer au succès des miens. On ne peut retirer quelque chose que si l'on donne une contrepartie. Et ce que l'on donne, c'est l'exercice de son talent. La société c'est l'effort commun, pas la concurrence, c'est faire ensemble ce que personne ne pourrait faire seul.