Aujourd'hui notre Roseline nationale doit être en train de savourer le champagne: son texte de loi contre les Open bars a été voté cette nuit par nos chers députés.
Un jour mes enfants me demanderont:
"Dis maman, tu as connu toi les Open Bars ?"
Et je répondrai avec un brin de nostalgie:
"Oui, mon enfant... C'était une autre époque. Avec plus de libertés, une plus grande responsabilisation des individus, nous étions maîtres de nos actes et fier de pouvoir prendre des décisions. Mais aujourd'hui tout cela a bien changé mon enfant. Aujourd'hui, nous agissons en fonction des lois qui nous régissent: que boire, que manger, que penser, comment, en quelle quantité, ou ? Chacun de nos mouvements est épié, commenté, jugé, sanctionné... Ah (soupir) c'était une autre époque mon enfant..."
L'inconvénient lorsque l'on est étudiant c'est que trop souvent ce statut rime avec fauché. Alors les soirées Open Bars forcément c'est le graal! La possibilité, après avoir mangé un plat de pâte accompagné de ketchup et de gruyère (et encore le gruyère c'est pour les grands jours!), de sortir s'amuser à moindre frais.
Alors oui, les soirées Open Bars c'est boissons alcoolisées à volonté, mais pas que! Y'a des softs aussi...
Et puis faut pas me prendre pour une gourde non plus, car je sais très bien que dans la vodka pomme et le mojitos qui sont servis lors des Open Bars on y trouve 1000 fois plus de pomme et de Perrier que de vodka et de rhum.
Alors Roseline, si tu veux vraiment limiter " le phénomène désastreux de l'alcoolisation des jeunes", rends-nous service et trouve autre chose...