Christian Jacq manie aussi bien les outils du roman policier que ceux du roman historique. Le résultat est phénoménal. En 1821 Giovanni Belzoni, aventurier,
découvreur de momie, est en quête de gloire. Il décide d’organiser un grand barnum pour enlever, en public, les bandelettes d’une momie fraichement ramenée d’Egypte. L’évènement est un succès.
Bandelettes et amulettes sont vendues à des amateurs et la carrière de Belzoni semble lancée. Mais la culture-spectacle n’est pas du goût de tout le monde et nombre de détracteurs condamnent
cette cérémonie. L’affaire prend une tournure inquiétante quand les détracteurs sont assassinés ! L’arme du crime : un crochet servant à extraire le cerveau des momies. Dans le même temps, la
momie disparaît…
L’inspecteur Higgins, le meilleur flic du royaume, prend l’enquête en main aidé d’une avocate de charme, Lady Suzana.
Christian Jacq édite un coup de maitre, en mêlant la situation politique de l’époque, à savoir un complot révolutionnaire qui agite les quartiers miséreux de Londres, la disparition de la momie
et la découverte de l’égyptologie par le grand public.
Avec la verve qui a fait son succès il nous passionne et nous inquiète en même temps, réussissant à nous intéresser autant à l’enquête qu’à l’histoire des momies. Tous les protagonistes sont des
criminels potentiels.
Frissons de plaisirs garanties.
Le procès de la momie
Christian Jacq
Ed. Xo - 19,90 €