Déjà, commencer par "Lady’s outfit" est un challenge. Pas le meilleur titre de l’album, bordélique, plein jusqu’à la gueule de synthés, inclassable. C’est pas mieux avec "Japanese food" en second, trop de matière qui sonne parodique à mes oreilles. Mais peut-être est-ce volontaire ? C’est probable. Mais la mayonnaise ne prend pas. Heureusement il y a "Mercy" et son final en apothéose qui commence à me faire comprendre où ils veulent en venir : les compères sont fans des sixties. Ah ok, fallait le dire avant. Parce que "Wild Garden Animals" avec son harmonica et ses chœurs, ça le fait. Et la voix qui me rappelle même Yoni Wolf de Why ? . Et "The Candy date", plein d’harmonies vocales. Non vraiment, faut suivre.
C’est un peu ça avec Président Chirac, passer du coq à l’âne, comme dans une orgie à la ferme. Pour preuve ce "Swimming lessons" sorte de reggae funk qui ne ressemble à rien d’autre. Et encore, les deux plus belles pièces sont à venir : "En 1996", ballade de synthés qui décolle à mi-chemin en un crescendo de sonorités toutes plus étranges les unes que les autres. Carrément imprévisible ! Enfin, "Yes future" est une bombe dancefloor qui dévaste tout sur son passage, sorte de cavalcade électro-rock comme ont pu en faire les Klaxons.
En bref : Douze titres et 45 minutes de grand bordel électronique, presque potache par moment, impressionnant à d’autres.
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Le Myspace et quelques morceaux en écoute
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