Le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini (photo) a déclaré jeudi que l’Italie avait retiré sa délégation des négociations en vue de la conférence appelée Durban
II, en raison des « affirmations agressives et antisémites » contenues dans le projet de
déclaration finale de la conférence.
Frattini a fait ces commentaires à Bruxelles où il assistait à une réunion de l’OTAN. Maurizio Massari, porte-parole du ministère, a déclaré que Rome ne participerait pas à la conférence à moins
que le document ne soit modifié.
Une condition similaire a été posée par les États-Unis, tandis qu’Israël et le Canada ont déjà annoncé un boycott.
Le Canada et Israël ont déjà annoncé qu’ils boycottaient la conférence.
D’autre pays de l’UE ont tracé leur ligne rouge :
Le Ministre néerlandais des Affaires étrangères Maxime Verhagen a dit que son pays allait se retirer à moins que des déclarations anti-israéliennes soient rayées.
Le Diplomate français Daniel Vosgien a dit que son pays s’opposera à l’idée d’interdire la critique de la religion (l’islam).
La semaine dernière, les États-Unis ont annoncé qu’ils ne participeront pas à la prochaine conférence de l’ONU sur le racisme qui doit se tenir à Genève du 20 au 24 avril si l’on n’apporte pas
d’importantes modifications au projet de déclaration finale qui critique uniquement Israël et qui porte atteinte à la liberté d’expression par l’introduction de la notion de « diffamation
religieuse ».