Communiqué des Associations Familiales Catholiques
Les AFC représentent quelques 35 000 familles
Après avoir été sollicitée en novembre dernier, la CNAFC a, à nouveau, été consultée par le ministère de la Justice et le secrétariat d’Etat à la Famille à propos du nouvel avant-projet de loi en question.
Dans son courrier de réponse à Mesdames Morano et Dati, la CNAFC a rappelé que ce texte illustre, et pourrait bien renforcer, la complexité de situations auxquelles nombre de nos contemporains sont confrontés dans le cadre des recompositions familiales.
Elle a mis en avant les importantes réserves que suscite le texte actuel :
- les droits des parents, particulièrement ceux du parent qui ne vit plus avec son enfant, ne sont pas suffisamment garantis par rapport à ceux dont pourrait bénéficier le « tiers » qui n’aurait pas de lien de parenté avec l’enfant
- si la réalité des liens affectifs qui se nouent entre un enfant et un adulte qui vit avec lui sans être son parent ne peut pas être mise en doute, pas plus que la nécessité de les prendre en compte, en faire un fondement de droits en matière d’autorité parentale n’est pas acceptable : il faut des critères…