Merci au Livre de poche pour l'envoi de ce livre. Jamais je n'aurais pensé à acheter ce petit bonbon rouge au titre kitschounet d'Eva Rice. Je sors finalement enchantée et détendue de cette lecture !
Pénélope n'aurait certainement jamais rencontré Charlotte si elle n'avait accepté, sans la connaitre outre mesure, de partager un taxi avec elle et de venir prendre le thé chez tante Clare. Embarquée dans cette situation incongrue, Pénélope se réjouit d'une amitié naissante avec cette belle jeune fille, très élégante, amusante et aussi grande qu'elle ! Car il n'est pas facile d'assumer son mètre quatre vingt à coté de fragiles jeunes filles ou d'une mère aussi ravissante qu'une star de cinéma.
Pénélope vit avec sa mère, la très jeune et très jolie Talitha, veuve d'un mari adoré, mort à la guerre, et avec son frère Inigo, lorsque celui-ci rentre de l'internat. Inigo ? Mais oui, c'est le prénom du grand architecte de Saint Paul et de la banqueting House de Whitehall. Figurez vous que cette famille vit dans une de ses villas ! La réalité fait un peu moins rêver : la maison se délite et les efforts pour la sauver se soldent souvent par la vente de tableaux. L'idéal serait qu'un des enfants épouse un(e) héritier(e) pour renflouer les fonds et refaire la toiture.
Mais l'intérêt principal des jeunes gens est aileurs. En cette année 1955, Inigo remarque les débuts d'Elvis Presley tandis que Charlotte et Pénélope s'amourachent du romantique Johnnie Ray. Au menu : jazz et rock, diners au Ritz, marivaudages (qui choisir ? Harry qui est amoureux de Marina, Rocky qui est plus vieux que sa mère ou Johnnie le chanteur). Le tout bercé par un grand humour et une plume légère. Je vous l'avais dit, c'est un petit bonbon, tout doux, tout mignon. Sans prétentions.