Entre le FESPACO, appelé aussi le Cannes africain, la Journée de la Femme et le Mouloud (Mawlid), en ce moment, on peut dire ques les fêtes battent leur plein.
Comme il y a le FESPACO, donc, ici les journées de travail de la semaine sont dites "continues", on travaille non-stop jusqu'à 14 h 30, 15 h 00 tout au plus et l'après-midi est libre. On peut aller au cinéma, découvrir les films en compétition ou encore, visiter les stands d'artisanat africain autour du bâtiment qui abrite ce festival. Et qui sait, peut être même apercevoir une célébrité.
Ah, je vous vous vois venir, vous vous dites que déjà que je vis au soleil toute l'année, maintenant voilà-t-il pas que j'ai des congés sympas.
Mouais, c'est vrai que c'est cool.
Sauf que moi j'ai pas pu profiter de ces après-midis si tellement géniales, parce que j'ai bossé.
Oui, il y a une justice.
Dimanche, c'est la Journée de la Femme. Et je peux vous dire qu'ici c'est un événement, presque aussi important que Noel. Il y a des préparatifs à tous les coins de rue, des soirées, des défilés de mode, des galas, tous les endroits de la ville pouvant accueillir des invités sont pris d'assaut.
Et le bureau n'y échappe pas. Il y a deux fêtes de prévues. Une avec les filles du bureau avec en prime le pagne acheté pour l'occasion. Mais pas n'importe quelle pagne, celui du 8 mars, crée spécialement pour cette occasion. Même moi j'en ai un.
Il y a la deuxième fête, prévue le lendemain, pour le personnel féminin des boulangeries, même un DJ a été réservé pour divertir ces dames. Oui, je travaille dans le pain, vous imaginez le paradis que cela doit être, moi qui suis une adoratrice de pain ? C'est comme si vous aimiez le chocolat, mais d'une force et que vous travailliez, genre, chez Toblerone ou pour une usine de chocolat.
Lundi, c'est le Mouloud, qui célèbre la naissance du Prophète. Là aussi, ce sont les grands préparatifs.
La ville, parée de ses plus beaux atours, est dans une effervescence sans pareil, il y a de la musique partout, les gens se préparent à festoyer tout le week end.
Les lendemains de fête vont être terribles.