On ne peut plus aller directement chez l’ophtalmologiste depuis que la réforme du médecin traitant a été mise en place
C’est faux. Pour certains spécialistes, et c’est le cas pour les ophtalmologistes, nul besoin de passer par votre médecin traitant. Pour vos bilans habituels, la prescription ou le renouvellement de verres correcteurs, vous pouvez aujourd’hui, comme vous le faisiez par le passé, consulter directement l’ophtalmologiste de votre choix.
Lorsqu’on a des problèmes de vue, on s’en rend compte par soi même.
C’est faux, même si cette idée reçue est encore vivace chez 44 % des Français. Les troubles visuels ne peuvent être diagnostiqués avec certitude et précision que par un professionnel de santé. Quel que soit votre âge, il est indispensable de consulter régulièrement pour pouvoir bénéficier d’une correction ou d’un traitement adapté.
Porter des lentilles, c’est contraignant !
C’est faux. Les lentilles de contact ont beaucoup évolué et si les premières étaient parfois difficiles à supporter, les plus récentes, plus fines, plus souples, plus adaptées à la morphologie de l’oeil, sont beaucoup plus confortables. De même, le nettoyage s’est considérablement amélioré. Il existe désormais des solutions multifonctions qui nettoient et décontaminent les lentilles de contact en un seul geste. Enfin, c’est généralement l’idéal lorsqu’on fait du sport.
Il ne faut pas mettre ses lunettes en permanence parce que les yeux ne travaillent plus.
C’est faux, et pourtant plus d’un tiers des Français en sont convaincus… La prescription de votre correction doit être scrupuleusement suivie. Si votre ophtalmologiste vous a prescrit des lunettes, portez-les ! Cela vous permettra non seulement d’avoir une bonne vision mais vous évitera également maux de tête et fatigue qui accompagnent les troubles visuels.
On sait si on a un glaucome car c’est très douloureux.
C’est faux. Cette maladie grave de la vision qui s’accompagne en général d’une pression oculaire trop élevée, entraîne une destruction lente du nerf optique, sans qu’aucune douleur ne puisse l’annoncer. En France, 800 000 à 1 million de personnes ont un glaucome, sans le savoir. Ils risquent de perdre la vue. Pour éviter d’en arriver là, pensez au dépistage dès 40 ans.