Devenue alors bâtiment sensible, l'école doit être protégée des ondes émises par les antennes. L'AFP rapporte également, dans la copie du jugement, que le TGI a préféré opté pour le manque de garanties « apportées à la protection du bâtiment sensible que constitue l'école municipale », et faire ainsi valoir que la sécurité des enfants serait assurée par le principe de précaution.
En effet, ce dernier « nous commande d'ordonner l'interdiction du projet de mise en oeuvre du projet d'implantation des antennes relais sur le clocher de l'église de Notre-Dame d'Alençon ».
Une astreinte de 5000 € « par infraction constatée par jour d'exécution des travaux interdits » sera due par Orange qui de son côté souhaite une concertation imminente sur la pose de ces antennes. Une réunion « qui permettra de répondre aux inquiétudes des riverains et d'éviter que toute installation d'une antenne ne se retrouve devant les tribunaux ».