Il est contraire à mes pincipes de contester une décision de justice, mais je ne peux pas garder le silence et me faire le complice d'une aberration judiciaire et d'un véritable acharnement politico-médiatique. Jugez vous-même.
Chouaib, 17 ans, d'origine angolaise, perturbe une classe d'un lycée professionnel d'Épinal ; il est extrêmement bruyant, remuant. Le garçon, raconte le professeur excédé, arrivait « avec un MP3 sur les oreilles et répondait à son téléphone portable. Il faisait le chahut, dansait, chantait en classe, m'empêchait de faire cours. N'obéissait à aucune de mes injonctions. C'était un élève perturbateur qui ne travaillait pas ». Il a d'ailleurs reçu l'an dernier deux avertissements et un blâme en raison de son comportement.
Mais le cancre ne manque pas d'air : il a le culot de porter plainte contre son professeur quinquagénaire... et il obtient gain de cause ! L'enseignant écope d'un mois de prison avec sursis et de 1 500 euros de dommages et intérêts. Il est sanctionné d'un blâme par l'administration et il présente ses excuses aux parents... tandis que l'adolescent caractériel est reçu avec son père par Nicolas Sarkozy en personne ! Il était déjà dans la toute-puissance ; il est maintenant dans son bon droit. On en a fait un petit caïd. Bravo !
« Il a manqué à tous ses devoirs. Il est temps pour lui de comprendre que la France est devenue pluriethnique », s'est indignée le juge à l'encontre du professeur indigne. Est-ce à dire que les nouveaux venus sont "plus égaux que les autres", qu'ils ont des droits spécifiques et qu'ils sont dispensés des obligations les plus élémentaires ? C'est pour moi le pire des racismes que de postuler que certains enfants sont incapables de se plier à la loi commune et de bénéficier d'une éducation de qualité en raison de leurs origines.
L'idéologie anti-raciste fait les mêmes ravages dans les esprits et les médias que le communisme au siècle dernier. C'est l'opium des intellectuels et la ruine des nations.
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