Les chiraquiens sont persuadés que leur heure approche.
Le charme Sarkozy est rompu. Les visites sur le terrain se passent mal. Les journalistes sont persifleurs même à l'antenne. L'opinion boude le Chef de l'Etat. Bref, une "embellie" est là pour l'autre tendance de la majorité.
Il y a 48 heures, Nicolas sarkozy était dans la Drôme. Des chefs d'entreprises comptaient lui remettre des dossiers. Il fut inabordable. Que le Chef de l'Etat le soit, chacun peut comprendre. Mais il en fut de même pour ses conseillers ; ce qui est moins coutumier.
L'électorat populaire qui avait creusé l'écart en 2007 le quitte progressivement mais "fermement".
Sa seule chance : il n'y a pas d'alternative crédible à ce jour. Ségolène Royal est en mal de crédibilité. Martine Aubry manque de charisme. Et les autres sont en recherche de notoriété.
Dans ce contexte, est-il possible de faire vivre une autre tendance à droite ? L'opinion l'accepterait-elle en pleine période de crise économique ou percevrait-elle cela comme des jeux politiciens inadaptés ?
Une nouvelle page se présente mais elle n'est pas encore tournée.