Compte-rendu Montpellier

Publié le 05 mars 2009 par Tripuniforme

Mardi dernier, je suis allé l’après midi à Montpellier, voici mon récit bonne lecture.

Dans le cadre de mon bénévolat à la Croix-Rouge Française (CRF), j’avais une réunion à Montpellier à 17h00 à la Délégation Départementale (DD). Pour faire simple, je suis bénévole à la Délégation Locale (DL) de Béziers, qui dépend de le DD de l’Hérault. Depuis peu, je suis chargé de la communication à la DL, et cette réunion avait pour but d’échanger entre les différents intervenants locaux et le responsable départemental. C’est tout nouveau pour moi, j’ai trouvé intéressant de rencontrer les autres bénévoles. J’avais prévu de prendre le train, aller retour, il nous laisse en plein centre ville, pas besoin de faire la route, et ensuite de traverser Montpellier, et se garer… Je connais bien Montpellier, j’y ai fait mes études, et plus, et j’ai toujours tout fait à pied.

Revenons à mon récit… J’ai pris les billets vers 13h30, j’avais un train à 13h52, puis pour le retour, j’avais un billet sans horaire défini. Cela me convenait parfaitement. J’étais bien en avance, donc j’ai écouté de la musique avec mon lecteur MP3, je suis prévoyant dans ces cas là j’ai toujours avec moi de la musique, de la lecture, quelque chose à manger et à boire… A un moment, j’ai vu le service d’ordre de la gare : 2 agents de la police ferroviaire passaient sur le quai, je me suis senti de suite en sécurité (…). Ils sont entrés dans le hall, où je me trouvais et se sont postés devant la gare, et ont patrouillé à l’intérieur du hall jusqu’à ce que je prenne le train.

Je suis bien arrivé à Montpellier, je connais le trajet presque par cœur. Quand je suis arrivé en gare, j'ai pris  les escaliers et je suis arrivé  dans le hall. Quelle ne fut pas ma surprise de tomber « nez à nez » à nouveau avec des agents de police. Je me suis senti à nouveau en sécurité dans la gare ! Il faut dire qu’à Montpellier il y plus de passage qu’à Béziers, et la gare est bien plus importante. J’étais bien en avance, j’ai traîné en ville et me suis dirigé tranquillement vers la DD, qui se trouve dans le quartier Gambetta, au commencement de l’Avenue de Lodève (qu’est ce que j’ai pu le faire ce trajet !).

J’ai rencontré le responsable communication au niveau du département. La réunion s’est bien passée, j’ai appris plein de choses, et nous avons surtout pris contact pour la collaboration à venir. Je ne vais pas développer cette partie. Le retour me semble intéressant à raconter… Il voulait m’accompagner à la gare, je lui ai dit que je me débrouillais. J’ai repris le chemin en sens inverse, pour être à la gare vers 18h40. Je regarde au panneau d’affichage, un train était à l’heure pour Narbonne, impeccable, pas besoin d’attendre. Il était sur le quai E (quai habituel…). De l’autre côté, un TGV, qui allait dans le même sens, je ne pouvais pas le prendre, car je n’avais pas de réservation. J’ai pensé un moment «je vais voir un contrôleur, je dis que je n’ai pas de résa, je paye s’il faut un supplément, et comme ça je suis bien en avance à Béziers » (le TER était un peu en retard, et le TGV s’arrête juste à Sète et Agde, c’est plus rapide). Le TGV est parti, puis le TER est arrivé, je suis monté à bord, et en route !

J’étais debout, car il y avait vraiment beaucoup de monde (un TER avec peu de voitures, et du monde…). Des personnes sont descendues à Frontignan, puis aussi à Sète. Il restait 30 minutes avant Béziers (et un arrêt à Agde, à mi chemin). Je me suis assis et ai continué à lire le bouquin que j’avais avec moi (très prenant…). J’allume la petite lampe au dessus de ma tête pour lire et d’un coup tout s’éteint (il était environ entre 19h05 et 19h15). Je vous épargne les détails, il y a eu une panne générale d’électricité, ils sont essayé de réparer sur place (nous avons été tenus au courant (oups !) régulièrement, pour ça rien à redire). Nous étions arrêtés en pleine voie, à la sortie de Sète, après le Pont en Fer, et de ma fenêtre je voyais la Gendarmerie sur ma gauche – ça ne s’invente pas – et sur le droite le début de l’étang de Thau. Finalement, nous sommes retournés en gare de Sète, il était près de 21h00 (quand même !), un TER nous attendait, je suis monté et puis le voyage s’est terminé sans encombre. Je suis arrivé à Béziers à 21h30, alors qu’avec le TER « normal » j’arrivais vers 19h30 !

Je ne prends pas beaucoup le train, mais là coup sur coup ça fait beaucoup (voyez mon récit du retour en TGV de Paris fin septembre dernier). La, j’étais quand même bien assis, je n’avais pas froid, j’avais un lampadaire pas loin, il faut rester positif !

(j’ai trouvé un site intéressant : http://monsite.wanadoo.fr/police_ferroviaire/)