En fait, la Mairie joue sur les mots. Entre 2001 et 2008, comme le souligne le cercle de réflexion "Tous en Seine", constitué d'énarques chiraquiens et fillonistes, Delanoë a augmenté toute une série de taxes: 8,1% pour la taxe balayage, 18% pour les ordures ménagères et 42,6% pour la taxe de séjour appliquées aux nuitées d'hôtel.
Au total, les impôts encaissés par la ville ont augmenté de 40%¨sur la période, en raison surtout de l'escalade des prix de l'immobilier, qui a dopé les droits de mutation. Du coup, la Ville, devenue "accro" à cette manne fiscale venue de l'immobilier, a augmenté son train de vie: +39% pour son budget général, dont +33% de dépenses salariales. Voilà comment la cigale parisienne, dépourvue de grain immobilier, se retrouve contrainte d'augmenter massivement les impôts pour financer le manque à gagner... et matraque les parisiens en pleine crise: +32% de recettes fiscales directes en 2009.
Elémentaire, mon cher Bertrand !
Source: le Canard enchainé