Moins de crédits pour l'insertion

Publié le 04 mars 2009 par Rebus

Le nombre de chômeurs de catégorie 1 ne cesse d'augmenter, on peut supposer que les autres catégories ne sont pas épargnées par ce phénomène.

Il serait  donclogique  que, la crise s'installant durablement, le gouvernement à talonnetttes prévoit des dispositifs spéciaux, notamment pour les chômeurs les plus en difficultés.

De tels programmes existent et sont confiés à des entreprises dites d'insertion. En cette période ou, par principe de vases communicants, le nombre de rmistes (et donc de "personnes en difficulté d'accès au travail") va s'accentuer, on pourrait penser qu'un effort particulier serait fait.

Mais non, on n'est pas à Bisounoursland mais chez Nicolas Sarkozy, c'edst à dire un type qui n'a pas tout à fait les mêmes priorités que la majeure partie de la population. Soutien mordicus à son grotesque bouclier fiscal et autres aberrations bouffeuses de deniers publics et d'un seul coup, oups, faut faire gaffe à la dette.

Et là, on rogne sur des lignes de crédit diverses. Bizarrement, ce sont toujours les budgets à vocations sociales qui sont visés. L'insertion voit donc ses crédits révisés à la baisse, les entreprises du secteur s'attendaient à une augmentation de spostes, c'est raté.

L'article du Monde qui me sert de source  est avare en chiffres, rappelons simplement qu'à côté de ça, Hadopi coutera au minimum 6.7 millions d'euros par an.

Chacun ses priorités.

En attendant, toi, mal inséré -au choix, sans abri, analphabète, ex détenu, handicapé, immigré, toxico (dixit Le Monde)-, tu es prié de rester tranquille dans ton coin.

Alors mode my life on,  je ne figure dans aucune des catégories citées, et pourtant je suis actuellement dans une entreprise de ce genre ; n'en déplaise au Monde, un coup dur est vite arrivé et on peut se retrouver rapidement en voie d'exclusion, quand bien même l'on serait un blanc trentenaire et diplômé.

C'est aussi pour ça que réduire l'insertion à destination seulement de franges marginales de la population, même si elles sont fortement présentes dans ces entreprises n'est qu'un artifice destiné à minimiser la saloperie véhiculée par la diminution des budgets; le mal inséré, c'est l'autre. Hé non, et quand bien même !

Cocasserie supplémentaire, cette annonce tombe le lendemain du Sarko sur la formation professionnelle