Résumé
Si vous ne connaissez pas encore cette série, je vous invite à la découvrir de toute urgence. Le générique en est une parfaite introduction, la vie d’un serial killer tourmenté, qui se trouve également être de la police de Miami. “La série ou le héros est aussi le méchant”…
Mes impressions
Au-delà d’un simple générique, ce qui est caractéristique avec ce véritable mini-film, c’est bien évidemment ce qui est suggéré. On ne s’en rend pas forcément compte aux premiers visionnages, mais chaque image et chaque détail a son importance.
Cela commence par le “meurtre” d’un moustique, et tout s’enchaine avec des métaphores de plusieurs techniques possibles d’homicide : la découpe, le cannibalisme, la strangulation, l’étouffement… en passant par l’œuf qui éclate, l’orange découpée, qui gicle, puis broyée, le tout tournant autour du sang pour fil conducteur.
Les images sont magnifiquement travaillées avec très peu de couleurs, bien que très présentes tant au niveau de la saturation de l’image que par leur redondance, et essentiellement des gros plans ne nous épargnant aucun détail à l’exception de la fin, lorsqu’un Dexter souriant sort de chez lui, la sensation d’étouffement disparait alors pour laisser place au décor d’une résidence ensoleillée ou ses méfaits demeureront insoupçonnables aux yeux de tous, enfermés derrière sa porte.
Ce générique nous le devons à Digital Kitchen, qui à également réalisé ceux de Six Feet Under, Nip / Tuck ou encore Dr House pour les séries diffusées en France. C’est plutôt pas mal tout ça !