La Chine améliore le mécanisme d’évaluation de ses fonctionnaires pour le rendre plus scientifique, démocratique et institutionnalisé, a déclaré lundi Li Yuanchao, chef du Département de l’Organisation du Comité central du Parti communiste chinois (PCC).
M. Li, qui est aussi membre du Bureau politique du Comité central du PCC et membre du Secrétariat du Comité central du PCC, a fait ces remarques lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence sino-canadienne sur l’évaluation du personnel et des résultats dans la fonction publique.
Il accueillait la présidente de la Commission de la fonction publique canadienne Maria Barrados qui assiste à la conférence de deux jours à Beijing.
M. Li a indiqué que le système de la fonction publique jettait les bases de l’administration d’un gouvernement moderne. Pour lui, toutes les nations du monde cherchent le système de la fonction publique qui s’adapte le mieux à leur propre situation.
De même, la crise financière impose à tous les pays de réformer leur mode de gouvernance et d’améliorer les capacités de leur fonction publique, a-t-il ajouté.
Pour M. Li, la Chine a choisi les meilleurs fonctionnaires par une compétition démocratique et ouverte.
Lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence, Mme. Barrados a également prononcé un discours devant 60 fonctionnaires et spécialistes chinois et canadiens.
Le Département de l’Organisation du Comité central du PCC et la Commission de la fonction publique canadienne ont signé un mémorandum d’accord en 2007 pour établir un mécanisme d’échange régulier entre les fonctionnaires des deux pays.
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