Et maintenant, c’est fini… Un brin de nostalgie, une drôle de sensation à l’idée que l’aventure de plusieurs années est terminée ? Peut-être.
Quelques longueurs dans la première partie de ce tome 7, mais… l’atmosphère les compense suffisamment.
Dumbledore est décédé et a laissé la responsabilité à Harry et ses deux amis de retrouver les derniers Horcruxes, ces objets au cœur desquels Voldemort (enfin, Vous-Savez-Qui) a enfoui une partie de son âme. Alors que le maléfique sorcier et ses serviteurs ont la main-mise sur le Ministère et Hogwarts, Harry est au centre de toutes les recherches, devenu un élément à éliminer à tout prix. Quête infructueuse, impatiences, conflits, évolution psychologique de nos héros et questionnements.
Et qui était vraiment Dumbledore ? Et ces fameuses reliques de la mort… un pouvoir séduisant qui permettrait peut-être d’éliminer Voldemort ?
Même si la fin a déjà été maintes fois dévoilée, je n’en prendrai pas le parti dans cette chronique.
Dernier tome, donc, épilogue d’une longue saga qui aura passionné les foules. Et sans doute pas le meilleur, hélas, même si dans la veine ambiante des précédents. Moins fouillé et poussé, moins bien construit, on sent peut-être l’essoufflement poindre chez l’auteur. Une première partie un peu traînante, une seconde partie par contre plus intense, avec une évolution plus mouvementée, même si un peu désordonnée, vers son point culminant qu’est cette Fin tant attendue. Qui ? Comment ? Pourquoi ?
Les vérités sont dévoilées, les retournements de situations ne manquent pas, les dernières pages se dévorent. Enfin des réponses à nos questions…
Du bon temps dans cette lecture, malgré quelques réserves, du bon temps dans cette série, surtout, qui, malgré le côté mégalo de son succès, était réellement passionnante.