Le PS reste à l'écart du plan de relance

La comparaison entre les méthodes Américaines et Françaises face à la relance met en évidence des atypismes étonnants. En France, la lutte contre la crise semble être un enjeu d'Etat et plus particulièrement un enjeu présidentiel comme si deux seuls pouvoirs existaient en temps de crise : le Président et l'Etat. Aux Etats-Unis, Barack Obama a veillé à associer les Etats et les Maires des Grandes Villes. C'est une différence considérable de méthode. Avec la décentralisation, qui peut imaginer que les collectivités locales n'aient pas de pouvoir pour contribuer à la relance ? Elles restent à l'écart comme si cet enjeu n'était pas le leur. C'est une attitude étonnante. Traduit-elle le pari sur l'échec du plan de relance et par conséquent la volonté de laisser se dérouler le "parcours solitaire" du Chef de l'Etat ? Cette situation correspond-elle à l'impossibilité du PS de mener une offre commune unique pour l'ensemble des collectivités locales qui sont dans son giron ? Ce qui est sûr, c'est qu'au moment des comptes, cette situation ne manquera pas de susciter de nombreux commentaires.