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La crise une fois, la crise de foie

Publié le 04 mars 2009 par Didier Vincent

Ce qu'on a nommé d'un terme global « la crise » comme on parle du  « réchauffement climatique » est-ce d'adolescence ou de vieillesse, anecdotique ou historial ?

On y mêle tout, comme une projection de fantasmes : La crise.

Toujours autant de ressources sur terre, autant de possibilités de production industrielle et agricole au sens large : rien n'a changé.

J'ai une voiture, un gros 4X4 qui n'a même jamais roulé sur un bout de terre et des millions d'Africains roulent en berline.

J'ai une ouverture multimédia qui me rend autiste à mes voisins, parabole de la solitude : plus je sais, moins je vis.

Je spécule, ridicule, sur le fait que quand je mourrai plus rien ne sera et que donc La crise elle sera là. En attendant je ne vis pas. Ou si : je vis par procuration, je me procure. Tout et tout le temps.

Des crises, on connaît. C'est quand on marche sur du vide. Nihilisme, en somme.

Il s'agit donc de préserver ses acquis malgré tout : égoïstement sociaux.

Ramener la crise à soi-même.

A ce moment, on y voit comme une opportunité de rebondissement comme quand arrivés au fond d'une piscine, d'un coup de pied au fond du bassin, on remonte à la surface des choses.

C'est la version crise historique, comme en 29.

A ce moment, on y verra un gouffre abyssal où nous a mené notre bourgeoisie ploutocrate, un océan sans fond où plus personne n'a pied. C'est la version crise historiale.

Alors : rebond ou implosion ?

La véritable crise est dans ce dilemme : on met un pansement et on recommence comme avant (les décisions superficielles des politiques actuels) ou on esquisse des Etats Généraux d'une refonte ?

Personne n'est prêt à rien.

La crise une fois, la crise de foie


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