La majorité des pays de l’Union européenne est loin d’être acquise à la culture des OGM et chaque pays souhaite conserver sa liberté de choix, tandis que la Commission de Bruxelles veut obtenir la levée des clauses de sauvegarde contre le maïs Mes 810 déposées dans un premier temps par l’Autriche et la Hongrie, puis par la France et la Grèce, en invoquant un risque de plainte par l’Organisation mondiale du Commerce.
La preuve vient d’en être apportée par les votes émis lors d’une réunion des ministres de l’environnement par lequel quatre pays seulement sur 27 ont soutenu la proposition de la commission de lever les clauses de sauvegarde d émanant de l’Autriche et de la Hongrie, les seules à l’ordre du jour de cette réunion.
C’est une bonne nouvelle pour la France et pour la Grèce, dont la levée des clauses de sauvegarde passera au Conseil des ministres de l’Union européenne dans quelques semaines.