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Les ampoules dites basses consommations - Pas Brillant

Publié le 04 mars 2009 par Hugues-André Serres

Les ampoules dites “basses consommations” Ce n’est pas brillant !

Les ampoules basses consommations, encore des idées reçues…  On croyait bien faire en achetant (très cher) des ampoules à économies d’énergie. Erreur ! Ces mini-usines d’éclairage contiennent du mercure et émettent de puissants champs électromagnétiques. Elles coûtent 4 fois plus cher que les ampoules classiques, mais on nous dit partout qu’il ne faut plus acheter que des ampoules basse consommation parce qu’elles protègent la planète et durent plus longtemps.

Estampillées “Ecolo” un peu vite, ces ampoules sont pourtant de véritables bombes à retardement car elles contiennent une quantité non négligeable de mercure à l’état gazeux et parce qu’elles émettent des champs magnétiques et des radio fréquences. Elles fonctionnent exactement comme les tubes fluorescents : une décharge électrique provoque la collision d’électrons avec des ions de vapeur de mercure, générant un rayonnement ultraviolet par excitation des atomes de mercure.

L‘innovation technique est basée sur l’adjonction d’un circuit électronique intégré comprenant un starter et un ballast (transformateur). Une véritable usine miniature ! Le ballast électronique émet des champs magnétiques de basses fréquences entre 50 et 500Hz ainsi que des hautes fréquences entre 20 et 60 kHz destinées à corriger le défaut inhérent à cette technologie, qui est de diffuser une lumière papillotante.

Alerté par des porteurs de pacemaker ayant subi des interférences électromagnétiques à proximité de ces ampoules, Pierre le Ruz, directeur scientifique du centre de recherche et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM), a vérifié : “Nous avons, entre autres, mesuré des radiofréquences harmoniques jusqu’à 200V par mètre, alors que les valeurs limites en vigueur est de 27V/m.”

L‘électropolution ainsi générée entraîne une diminution de la mélatonine, une hormone qui induit le sommeil, régule l’humeur et inhibe la prolifération des cellule cancéreuses. La revue scientifique The Lancet a publié dès 1978 une étude reliant diminution de la mélatonine et cancer du sein. D’autres études ont montré qu’il en est de même pour l’hypertrophie bénigne de la prostate, le cancer de la prostate, de l’ovaire, du col de l’utérus, du poumon, de l’estomac, de la thyroïde et le cancer colorectal. Autres conséquences à court terme : troubles du sommeil, excitabilité, irritabilité et hyperactivité. il Faut donc éviter les ampoules basse consommation, notamment à côté de la tête. Mieux vaut opter pour les bonnes vieilles ampoules à incandescence. Quitte à réduire la durée d’éclairage pour économiser les ressources de la planète en allant nous coucher plus tôt ! Annie Lobé - “La fée électricité” - Santé publique Éditions : www.santepublique-editions.fr Attention à la casse !

Chaque lampe basse consommation contient 0,05mg de mercure. En les cassant on s’expose donc à respirer des vapeurs toxiques. Alors qu’il faudrait inciter les consommateurs à faire très attention en manipulant ces lampes. Les vendeurs se gardent bien de nous donner de telles précisions. Comme pour tous les produits dangereux, leur recyclage est obligatoire. Il est d’ailleurs payé par nous les consommateurs à raison de 0,20 centimes par ampoule. Actuellement, seulement 36% des ampoules jetées seraient recyclées tandis que les ventes ont presque doublées en 4 ans pour représenter environ 25 millions d’unités. C’est donc une énorme quantité de mercure qui se retrouve dans la nature. (source: Pratique de santé juillet 2008) et merci à Capucine pour l’info

;-)

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