Qu'ensuite on apprenne que l'éditeur est prêt à payer une somme à 6 chiffres pour The Governor, son titre, qui paraîtra en octobre prochain, voilà qui devient désespérant. Bien sûr, tout le monde a le droit à une défense juste même si Rid affirme qu'il va dévoiler « le côté obscur de la politique ». Alors même qu'il a été condamné.
En ce sens, le représentant de l'État Jack Francks propage probablement la parole de tout un chacun : ce dernier estime que, si Rod a parfaitement le droit d'écrire son livre, il va envoyer un message erroné. En fait, on le soupçonne de raconter que l'on peut se comporter comme un escroc depuis son bureau, mais qu'il n'y a pas d'inquiétudes à avoir, puisque dans tous les cas, on fera de l'argent avec un livre ou un film peu après.
Dans le cadre de la loi américaine, si Rod est toutefois condamné pour corruption, il ne percevrait pas un cent des droits de son livre...
Ce doit être parfois dépitant d'être éditeur, de travailler pour proposer des livres, de pousser pendant des années des auteurs auxquels on croit, et un beau matin, se réveiller en apprenant ce genre de nouvelle...