Valérie Pécresse a déclaré à l'AFP : « On a très bien travaillé, on a avancé sur toute une série de sujets ». Ainsi, le décret est partiellement réécrit et semble convenir aux différentes parties. La modulation de la répartition des heures de recherche et d'enseignement sera (selon le nouveau décret encore à l'écriture) « choisie et acceptée par l'intéressé ». Les évaluations se feront par des « pairs dans le cadre de leur discipline » et au niveau national.
Une deuxième réunion pour finaliser la réécriture du décret
Tous les points de désaccord n'ayant pas été discutés et réécrit une nouvelle réunion est fixée pour vendredi prochain. Il y sera notamment question des promotions. La ministre a déclaré à ce propos : « il nous reste à trouver le bon équilibre entre les promotions » certaines seront faites « au niveau national » et d'autres « au niveau local ».
Les syndicats ayant participé à la réunion de mardi étaient le Sgen-CFDT, le Sup'Recherche Unsa, FO et Autonome Sup. Thierry Cadart du Sgen-CFDT a estimé que « Le texte aujourd'hui est de nature à apaiser les craintes ». Il a de plus demandé « une véritable concertation » sur un autre sujet sensible, la réforme de la formation des enseignants du primaire et du secondaire.
Les journées d'actions sont maintenues
Selon Jean Fabbri encore : « Nous ne sommes pas encore dans une sortie de crise car il n'y a pas que le décret. Il y a aussi la formation des enseignants, la question de l'emploi statutaire, un plan pluriannuel de recrutement et le démantèlement des organismes de recherche, des revendications sur lesquelles nous n'avons toujours pas de réponse »
Quoiqu'il en soit les syndicats n'ont toujours pas levé les journées d'actions. Ainsi, jeudi des manifestations auront lieu dans toute la France, et un défilé est organisé à Paris à 15h de la place Denfert-Rochereau jusqu'à l'Assemblée nationale.