Autres nouveautés : l’ordre du jour partagé, l’instauration d’une semaine d’initiative parlementaire (la première aura lieu du 16 au 20 mars) d’une semaine de contrôle de l’action gouvernementale par mois, de nouveaux pouvoirs accordés aux Commissions. Le travail législatif en commission va être considérablement renforcé par la possibilité notamment de discuter des projets de loi pendant 6 semaines au sein des commissions avant leur arrivée dans l’hémicycle. Cela pourra ainsi éviter la précipitation habituelle de l’examen des projets de loi. Le texte adopté en commission sera celui présenté devant les députés. Des voix s’élèvent et dénoncent une volonté de museler l’opposition en freinant la multiplication des amendements en séance. Néanmoins, le législateur pourra -enfin- faire ce pour quoi il a été élu : penser et rédiger concrètement la loi ! Attention, cependant à la multiplication des lois et décrets qui peut être un frein à l’efficacité des mesures proposées pour améliorer la société française. De manière générale, cette réforme de l’institution législative va dans le bon sens même si certains points sont encore à améliorer !