Au moyen-âge, un équilibre précaire règne entre les Vampires, grands seigneurs dirigés par Viktor et leurs vassaux, les Lycans, sorte de loup-garou. Tout se complique lorsque la fille de Viktor, Sonja, s’éprend de Lucian, un homme du clan des Lycans…
Il faut un certain temps pour voir clairement où veut en venir le scénario du film: ainsi l’histoire est essentiellement animé par les dualités : mort/vie, lumière/ténèbres, maître/esclave, …, homme/animal et raison/instinct.
Les Vampires représentent la raison, des êtres sans passions, calculateurs, froids, avides de pouvoir et totalement dénués de sentiments.
Au milieu de ce clan, Sonja, capable de sentiments et d’amour.
Les Lycans, eux représentent les instincts primitifs humains, la bestialité et sont uniquement tournés vers la satisfaction des besoins essentiels. Lucian semble être le seul être du clan doué de raison, sorte de révolutionnaire, élément gravement perturbateur, dissertant de liberté et de révolution dans les oubliettes du château… et appellant au soulèvement général contre l’oppression des vampires !
Ces deux êtres vont s’unir, Sonja tombera enceinte de Lucian, union impossible, celle qui a trahit son clan devra donc mourir (à la Jeanne d’Arc !), voilà pour les bonnes idées du scénario… Dommage il y avait là matière à aller beaucoup plus loin.
Tentant d’utiliser au mieux un décor unique: intérieur/extérieur château et une f orêt, Patrick Tatopoulos, plus connu pour ses effets spéciaux absolument hallucintants sur quelques films célèbres (Stargate, Godzilla, Dark City, Je suis une légende, Silent Hill…), rate en un sens son passage en tant que réalisateur.
Mêmes les effets spéciaux font parfois de la peine à voir, un comble pour un directeur artistique et un superviseur des effets spéciaux et visuels, d’ordinaire si talentueux… A réserver aux initiés et fans purs et durs…