Une fois n’est pas coutume, je note avec satisfaction la volonté de Sarkozy et de Morano de « reconnaître des droits et des devoirs aux adultes qui élèvent des enfants qui ne sont pas les leurs »
Les mots ont un sens, et pour une fois chez Sarkozy aussi. Le fait de ne pas parler de père et de mère ou de parents mais d’adultes marque un tournant pour notre société habituée à voir un enfant encadré par un sexe masculin et un sexe féminin.
Aussi, je reconnais à Nadine Morano une certaine constance dans ce domaine et son opiniâtreté vis-à-vis d’un parti dont on peut penser qu’il est loin de partager sa conception de la parentalité.
Espérons que le Parlement suive cette orientation.
Nul doute que le chemin est encore long pour qu’un couple homosexuel puisse adopter un enfant, comme en Belgique par exemple, mais c’est une avancée significative que je voulais souligner.
Et ce sera probablement la seule mesure de Sarkozy que je saluerais pour l’ensemble de l’œuvre de l’Elyséen…