Le Premier ministre italien, Silvio Berlusconi, a affirmé lundi soir à Syrte, dans le centre de la Libye, que le traité libyo-italien d'amitié, de partenariat et de coopération qu'il a signé le 30 août 2008 à Benghazi avec le Guide Mouammar Kadhafi, vise à tourner la page du passé colonialiste.
Il a renouvelé les excuses de son pays à la Libye pour la période coloniale, en procédant à l'échange des documents de ratification avec les autorités libyennes du traité d'amitié et de coopération, en vertu duquel l'Italie s'est engagée à verser à la Libye, en guise de dédommagement, cinq milliards de dollars américains sur les 25 prochaines années sous forme d'investissements, à raison de 200 millions d'euros par an. Dédommagement en forme d'investissements mais qui en tirera le maximum de profit est ce les libyens eux même, j'en doute fort, les investissements concerneront principalement la production de pétrole et de gaz libyens.
Il a invité le guide libyen à prendre part au sommet du G8 qui se tiendra en juin prochain en Italie. Quand on sait que le G8 : le groupe des 8 pays les plus industrialisés qui invite un pays producteur de pétrole, je pense que ceci est clairement de l'amour partagé. Car nos amis libyens n'ont de chance d'y participer à cette réunion qu'en tant qu'invité grâce à sa production de pétrole.
M. Berlusconi a participé lundi à Syrte, en présence du leader Kadhafi, aux festivités marquant le 32ème anniversaire de la proclamation du pouvoir du peuple en Libye, Une grosse arnaque.