Magazine Athlétisme

Osaka, la journée des bleus: mercredi

Publié le 29 août 2007 par Bernard Suzat

Mélina Robert-Michon (12ème du lancer du disque, avec 57,81 m) :
« Il ne manque pas grand-chose. Mais c’est rageant et frustrant, car l’accession à la finale se jouait à 60,86 m. Au premier essai, qui était plutôt bon, mon disque tape dans la cage. Après, c’est difficile de se remettre dedans. Au 3ème, il fallait prendre des risques, mais je ne les ai pas pris comme il faut. J’avais envie de tout donner, mais tout en étant un peu retenue. Un mélange qui n’est jamais très performant. Je ne peux pas me satisfaire de cette douzième place. Etre finaliste aurait été le top pour terminer ma saison. »
Leslie Djhone (2ème de la troisième ½ finale du 400 m, en 44’’46, record de France, qualifié pour la finale) :
« J’ai été beaucoup critiqué cette année à cause de mes performances. J’ai eu des périodes de doute. Mais mon coach, François Pépin, a su me redonner confiance. Au départ, nous nous étions dit tous les deux qu’il ne fallait rien regretter. Il fallait partir vite et relancer tout de suite. Mon coach pensait que tout se jouerait dans les 20 derniers mètres. Quand j’ai vu que j’étais 2ème, je me suis dit que je ne devais rien lâcher, sinon je perdais ma place. On m’a souvent reproché d’être fort avant les grands championnats, mais moins pendant. Cette année, on a décidé que ce serait l’inverse. Le record de France ? Ce n’est qu’un passage. Il faut se concentrer sur la finale. »


Maria Martins (abandon dans la première série du 1500 m) :
« J’ai ressenti une forte douleur aux tendons, dans ma jambe gauche, pendant l’échauffement. Je me suis alors concentrée sur la droite, au niveau des appuis. Mais au fil de la course, la douleur est montée des deux côtés. Je ne pouvais plus accélérer. Je ne pouvais plus courir, c’était trop douloureux. »
Muriel Hurtis (1ère de la cinquième série du 200 m, en 22’’83, qualifiée pour le 2ème tour) :
« C’est une entrée satisfaisante. J’ai essayé de faire ce que Pia m’avait demandé, et que nous avions travaillé ces dernières semaine : réussir un bon virage, puis contrôler dans la ligne droite, tout en regardant mes adversaires. J’avais de bonnes sensations à l’échauffement, je les ai retrouvées sur la piste. Il fallait garder du jeu tout en gagnant sa série, car c’est toujours mieux pour se sentir bien dans sa tête. Ca fait vraiment du bien de rentrer enfin dans la compétition. »
Ladji Doucouré (2ème de la quatrième série du 110 m haies, en 13’’61, qualifié pour les ½ finales) :
« Je ne sais pas ce qui s’est passé au départ. Je ne me relève pas. Je crois que je ne pousse pas du tout. Après, je me suis dit : « restes calme, passe la 1ère haie, puis la 2ème, reprends de la vitesse ». Et surtout je me suis dit de ne pas paniquer. J’ai pourtant fait un échauffement normal. J’ai même effectué un départ de plus ! Mais j’ai eu un réveil difficile. Je savais que les séries seraient un piège et que quelqu’un tomberait dedans, mais je ne croyais vraiment pas que ce serait moi. »
Bano Traoré (8ème de la cinquième série du 110 m haies, en 13’’84, éliminé) :
« J’étais bien physiquement, je croyais être très concentré. Mais en fait, je n’étais pas dedans. Je me suis écrasé à la réception de la première haie. Et là, j’ai vu tous les gars qui passaient d’un coup. Après, j’ai essayé de revenir mais ce n’était pas terrible. Le temps est très mauvais. Et comme c’est un grand championnat, je n’ai pas beaucoup de marge. »
Muriel Hurtis (5ème du quatrième quart de finale du 200 m, en 22’’86, éliminée) :
« Je suis très déçue. En même temps, j’éprouve aussi de la colère, car je n’ai pas fait ma course. Je ne m’attendais vraiment pas à m’arrêter aussi tôt. Mais j’ai mal couru. Dans la course, j’étais dépassée. Avec Pia, nous avions programmé un schéma de course, où je devais sortir en tête du virage. Le fait que les choses ne se passent pas ainsi m’a sans doute perturbée. Je ne me suis pas battue. Pourtant, j’étais confiante. J’y croyais vraiment. Et j’étais assez satisfaite de ma série. Maintenant, il faut tourner la page. Et prendre cette expérience en se disant qu’un jour ça viendra peut-être. »

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Bernard Suzat 21 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines