Définitivement, l'arrivée du Kindle 2 ne passera pas inaperçue : d'une part, parce qu'elle a déjà fait les frais d'une controverse concernant la synthèse vocale, d'autre part, pour les bénéfices qu'Amazon pourrait en tirer. On par en effet de 305 millions $ de revenus et d'un bénéfice brut de 70 millions $ pour l'année 2009, selon les estimations de Collins Stewart, banque d'investissement.
Le mois dernier, un autre analyste, de Citigroup, avait publié un rapport précisant que le Kindle 2 générerait en 2010 plus de 1,2 milliard de recettes pour le cybervendeur. Ce dernier n'a évidemment pas commenté ces spéculations, escomptant bien en tirer un plus grand profit encore.
Toujours selon Collins Stewart, la liseuse rapporterait 1,6 milliard $ de revenus et 400 millions de bénéfices bruts aux environs de 2012. En guise d'explication, et de promotion, la banque explique que le Kindle supprime les coûts multiples liés à la chaîne du livre, tout en rompant avec les risques de rupture de stock ou leur gestion. En outre, il augmente, grâce à sa connectique sans fil, la propension à acheter plus de livre et de contenus.
Dans une brève comparaison avec le Sony Reader PRS-700, Collins Stewart estime que l'appareil d'Amazon est bien meilleur, exception faite de l'écran tactile et du rétroéclairage. En outre, le marchand dispose de bien plus de livres à proposer pour sa liseuse que Sony.
On n'oubliera pas que les livres achetés pour le Kindle ne sont lisibles que par ce dispositif. Un manque d'ouverture qui pourrait simplement tuer la machine, estimait Tim O'Reilly.