Vous le savez, pour la plupart, mon engagement politique m'a amené, il y a
quelques temps maintenant, à rejoindre Jean Pierre Brenas et l'association
qu'il préside "Clermont Avant Tout". Conscients du travail important qu'il y a
à fournir, je fais le choix de m’engager et d’apporter ma contribution sur le
thème de la jeunesse.
Ainsi, je souhaite vous inviter à la réflexion au sein de la Commission
Jeunesse de l'association. Je précise qu'aucun engagement n'est demandé !
La question alors se pose. Quel est le but de cette commission ?
Et bien, aujourd'hui, être jeune est beaucoup trop assimilé à la difficulté,
à la rupture générationnelle. Être jeune aujourd'hui, c'est avoir peu de
confiance en l'avenir, ne pas croire en un engagement personnel dans la
réussite collective. Il y a encore trois ou quatre générations, les choses
étaient très différentes. Les études, le travail et la construction personnelle
étaient beaucoup plus faciles. Aujourd'hui, jamais la jeunesse française n’a
été autant qualifiée professionnellement. Et pourtant, elle subit toujours plus
le chômage et la difficulté de démarrer dans la vie, avec tout ce qu’une telle
situation peu supposer.
Clermont-Ferrand est une ville universitaire importante. Agglomération
comprise, la population étudiante représente 10% de la population totale. 20.3%
de la population à entre 0 et 19 ans et 37.3% à entre 20 et 39 ans. 57.6% de la
population clermontoise à donc moins de 40 ans. Dans ce contexte, peut-on faire
l’économie d’une réflexion ?
Fort de ces constats, ouvrons le débat. Dans le contexte actuel, quels sont
les enjeux de la jeunesse pour l'avenir de Clermont ? Quelle politique
devrait mettre en place une municipalité en faveur de sa jeunesse ? Est-ce
possiblement le rôle d'une ville de mener une politique globale qui amène les
étudiants à s'installer définitivement dans la cité après la fin de leurs
études ? Quels moyens faudrait-il alors déployer ? Quelle relation
avec le monde universitaire en faveur des étudiants ? Quelle politique
pour la jeunesse des quartiers dit sensibles ?
D'autres questions sont à poser. Quel bilan pour la politique de l’actuelle
majorité municipale ? La ville déploie-t-elle tous les moyens nécessaires
à la petite enfance ? Les écoles maternelles sont-elles bien gérées
?
Je vous propose de nous retrouver régulièrement afin d'aborder tous ces
sujets. D'en parler et d'en débattre afin de faire avancer la politique de la
jeunesse dans notre ville.
N'hésitez pas à m'appeler, à m'adresser un mail, à m'en parler. Toutes les
contributions sont bonnes à prendre.
A très bientôt,
Anthony PRIEUR.