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Gilles Savary : "Mon parti m'a tuer"...

Publié le 03 mars 2009 par Marc Vasseur

Gilles Savary Hier dans ma critique féroce sur la désignations des listes sur les européennes, je n'ai pas parlé du "cas" du député européenn Gilles Savary non reconduit, et  ce afin d'adoucir une note déjà corsée.

Pour tout dire, cette situation ne m'étonne qu'à moitié, en quoi le PS aurait besoin d'un parlementaire travailleur, fin connaisseur de ses dossiers et impliqué dans le travail du Parlement Européen ? Ce serait pour le coup une réelle nouveauté !

"Ce qu’il faut retenir de cette histoire, c’est qu’au Parti Socialiste, ce sont des coalitions obscures d’apparatchiks et de féodaux qui en imposent désormais aux grands leaders optiques du Congrès de Reims, confondants d’impuissance… !"... J'aurais pu écrire ça... mais ce n'est pas de moi...

Aussi, je vous livre une partie du texte de monsieur Savary que vous pouvez consulter en intégralité suur
son blog.

"
Contre toute probabilité, le Parti Socialiste ne m’a finalement pas investi en position éligible sur la liste de ma circonscription européenne du grand Sud-Ouest. Il n’y a pas dans ce non-événement matière à compassion, spécialement à une époque où nos compatriotes sont confrontés à des problèmes et à des difficultés autrement graves et angoissantes.


Mais à en juger par le nombre de réactions stupéfaites et interrogatives qui m’ont été adressées, il apparaît que les mieux informés et les plus sagaces observateurs n’ont pas idée de la façon dont fonctionne un grand parti de gouvernement dans la France en crise de ce début de siècle…

A cet égard, la relation de mon éviction ne sera pas inutile à leur culture générale et accessoirement, à un minimum de transparence démocratique.


Jusqu’à la réunion du « courant » Royal, ce vendredi fatal du 27 février dans un sous-sol de l’Assemblée Nationale, l’hypothèse la plus robuste était que je figure en 3ème position de la liste du grand Sud Ouest.

Les deux premières places devaient -et sont finalement revenues- à Kader Arif, proche de Bertrand Delanoë, et Françoise Castex proche d’Henri Emmanuelli, tous deux de la région Midi Pyrénées.

La Région Landeguoc-Roussillon s’était résolue à ne pas revendiquer cette 3ème place, au nom de mon bilan de Député sortant et des fonctions d’influence que je pouvais apporter au Parti Socialiste français et à la France au sein du Parlement Européen : une Présidence de Commission, une vice-présidence du Parlement ou une coordination PSE.


C’était précisément le sens de ma candidature, après 10 ans d’un investissement politique opiniâtre dans les domaines des Services Publics et des transports, bien identifié au Parlement Européen, en France, et même au-delà…

Ségolène Royal avait imprudemment déclaré au journal Sud-Ouest que je figurerai en position éligible dans ma région.

Martine Aubry m’assurait que mes états de service et l’atout que je représentais au Parlement Européen me plaçaient dans son « carré d’as » des reconductibles…"


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