Comme tous les 27 février, Son excellence, le Président de la République démocratique et populaire algérienne vient d’écrire sa dernière lettre d’amour où plutôt sa dernière complainte désespérée et langoureuse à son homoloque, siégeant à Tindouf. Il lui exprime tout l’amour autodéterminant et déterminé qu’il lui témoigne pour que vive sa république sahraouie imaginaire. Par pudeur, ne comptez pas sur moi de vous livrer des extraits de cette lettre chaude et ardente.
On comprend mieux le désarroi de Bouteflika et nous compatissons avec lui à l’égard de sa marionnette rachitique et rasdique, pourtant âgée de 33 ans. Décidément, depuis que cette poupée polisarienne a vu le jour dans les laboratoires de la sécurité militaire algérienne, n’a pas réussi à se mettre sur ses pieds, malgré la diplomatie agressive et nerveuse dont fait preuve la clique d’Alger.
Ni le chantage à l’énergie, ni les gazodollars distribués à gauche et à droite, n’ont rien servi. Au contraire, de nombreux pays ont gelé ou retiré leur reconnaissance de cette entité artificielle qui est en perte de vitesse d’année en année. Depuis le départ de Peter van Walsun en tant qu’envoyé du secrétaire général de l’ONU, et l’arrivée de Barak Obama, la diplomatie algérienne peine à influer sur ce dossier, mais sans résultat. Les dès sont déjà jetés et la communauté internationale a depuis longtemps fait sa doctrine en la matière : ne pas revenir à la case départ et prendre comme base les résolutions de l’ONU, notamment portant le n° 1813, adoptée le 30 avril 2008.
Le nouvel envoyé Christopher Ross semble ne pas déroger à cette règle unanime au sein du Conseil général de sécurité. En langage clair, négocier sur la base de la solide proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine. Et ceux qui veulent un couloir sur l’Altlantique pour basarder leur matière première avec le moindre coût et qui veulent par la même occasion affaiblir le Maroc et l’étrangler en l’amputant de ses provinces du sud ! Qu’ils aillent à l’enfer ! Cela fait 33 ans qu’ils essayent, mais il n’arriveront jamais à leur vils objectifs.
Je suggère à Bouteflika de déclarer le chef de l’autre république imaginaire sur le sol algérien, Président de toute l’Algérie au nom de l’alternance. Il épargnera ainsi, les frais d’une comédie tragique de se faire élire pour un 3ème mandat. Il pourra ainsi laisser sa place à la clique de Tindouf au nom d'une tournante dans laquelle est pratiquée la branlette autodéterminante du pouvoir mafieux à deux têtes. Il faut assumer cette bicéphalité perverse de faire coéxister deux republiques sur le même territoire.
Wa Mohamed Abdelaziz Rguibi, réclame ton dû au nom de l’alternance dans une république bicéphale avec deux capitales : alger et Tindouf. Hé poupée du désert, rebelle toi ! Sors de ton statut de marionnette et réclame le pouvoir sur toute l’Algérie. C’est de ton droit le plus absolu, du moment qu’il y a deux républiques qui se partagent le même sol. Ta femme est algérienne. Tes bras droits et gauches sont algériens, ton ministre marionnette de la "défonce" al Bouhali est ancien soldat de l’armée algérienne. Tente un coup ! On ne sait jamais.
Après tout, c’est un marrakchi qui succèderait à un Oujdi. Utilise ton charme que tu as acquis dans le désert tindoufien pour amadouer Bouteflika qui a un faible pour toi. La preuve de son amour, c'est qu'il t'envoie des billets doux et des dinars très souvent.
lli chaf chi haja, yegoul Allah yestar :-)
@ al-Maghribi, Marocpluriel