LE MR fait profil bas, il a perdu toute crédibilité !

Publié le 02 mars 2009 par Mj1729


Les As des derniers mohicans du MR, Reynders, Louis Michel, Deprez et Olivier Maingain essayent de rafistoler la boutique MR à la dérive extrême droitière, du moins ils pensent que la tempête n’a pas eu lieu, ils tentent de s’en persuader, mais l’électeur n’est pas dupe.


Et de dire pour le FDF Olivier Maingain : "Personne ne veut humilier Didier Reynders et, d'ailleurs, je salue le geste qu'il a posé." Celui d’avoir ridiculiser la fédération MR, ses militants et candidats parlementaires du trio et d’enclencher officiellement la bonne position, plutôt la mauvaise place qu’occupera le parti MR sur l’échiquier politique au lendemain du 7 juin prochain.

C’est en ordre, les retrouvailles avec le FDF-MCC sont choses faites, mais le mouvement réformateur poursuivra ses démarches électorales à « reculons » plutôt que par « avancée spectaculaire » des scores, car quel électeur peut encore avoir confiance dans un parti qui ne sait déjà pas tenir la barre haute de son propre parti ?

Que peuvent-ils pour l’avenir des concitoyens après avoir participer au gouvernement catholique libéral flamand successif depuis douze années, eux qui critiques vertement la possession de la Wallonie par le Parti Socialiste qui oublient que le choix des électeurs wallons est avant tout démocratique et est le sien pas celui du MR…!

L’incident est clos selon le président du MR, Didier Reynders, tenté par une variante plus droitière de son mouvement à tendance sociale libérale à bon compte (surtout de ses amis politiques gourmands) après la dispute de ménage FDF-MCC et Lidé de Rudy Aernoudt, évincé en furie par le petit dictateur de la minorité FDF, Olivier Maingain, qui ne supporte pas de « nouveau colonel », un élément quelque peu perturbateur, venant lui lécher « les bottes » et qui du coup se sent déposséder d’un programme politique régional avec la mise au frigo du communautaire, son unique fond de commerce.

Le MR à lui seul, au travers de son digne représentant Reynders, vient subtilement de déplacer le « centre de gravité » non pas des forces socialistes de Wallonie mais de son propre parti MR, là, il a vraiment donner un grand coup de pied dans la fourmilière et qui d’autre aurait pu faire mieux que son acte insensé d’éclatement de sa propre fédération des réformateurs, même pas l’ancien « ours mal léché », l’homme de Jodoigne, Louis Michel, l’homme indispensable au pays, du moins ce qu’il en restera d’ici les prochaines élections du 7 juin !

Le divorce est donc bien consommé en même pas 48 heures d’alliance, à inscrire dans les annales des réformateurs dernièrement reformés après la proposition du « parti PD » de l’ancien mentor Daniel Ducarme toujours dans les coulisses de l’oubli, pour assurer la défense des hommes vertueux d’un hypothétique sauvetage d’un pays qu’ils n’ont réussi à gouverner et sortir de l’impasse ; même pas bon à colmater « le paquebot Belgique » devenu une chaloupe rapiécée à la mer d’incertitude qui risque de vite nous engloutir, en tout cas, ne parlons plus d’un MR qui serait encore le providentiel grand parti réformateur qu’il prétendait être devenu pour reprendre la main au parti de la solidarité socialiste, il vient d’échouer de tout son dernier éclat...

Qu’il n’en déplaise aux détracteurs du changement réformateur MR de l’exclusion sociale qui se voit contraint de plier bagage dans la crise économique sans précédent, que sa réforme libérale a institué , au pas par pas, dans notre pays par l’application de ses principes de dérégulation de l’Etat et le démantèlement de la fiscalité, les milliers de faillites inévitables par manque de défense du monde des indépendants et des dizaines de milliers de pertes d’emploi récentes de notre tissu économique, qu’il n’a jamais pu développer malgré ses accusations d’une hégémonie socialiste en Wallonie et demain à Bruxelles .

Mais en plus, leur leader de parti, Didier Reynders, très mal en point dans l’affaire Fortis, s’est senti en désespoir de cause d’une fin du « capitalisme de papa » dont il était porteur de réformes jamais abouties, avec une modernisation de son ministère des finances qui n’a jamais eu lieu, de s’aborder au final sa propre fédération réformatrice « de rien du tout », en introduisant le jeune loup flamand aux dents bien aiguisées, Rudy Aernoudt de la nouvelle frange populiste Lidé, chez son promoteur du cabinet MR du libéral Serge Kubla, anciennement à l’économie désastreuse qu’il a menée avec son oie flamande, le trublion de la Région wallonne…

Le président du FDF et allié du MR, Olivier Maingain, nous l’a joué belle dimanche sur la RTBF et sur RTL-Tvi, en tentant de récupérer « la casse » de son unique atout en évoquant le non lieu de la tragi-comédie qui s'est passée involontairement par négligence de son président du Mouvement réformateur avec l'arrivée en fanfare du Flamand Rudy Aernoudt au sein du parti pro francophone mais la seule tragédie aussi comique soit-elle, c’est ce que retiendrons les futurs électeurs, le MR plus jamais un tel parti fantoche à encore prendre en considération…

Autre erreur de casting et de taille pour Bruxelles, c’est bien entendu la tête de liste MR-FDF en faisant passer le MR bruxellois Armand De Decker avant Didier Gosuin qui aurait potentiellement fait un meilleur score électoral que ce dernier, mais rien n’empêche de croire qu’Armand De Decker cèdera une nouvelle fois sa place à un autre parlementaire bruxellois MR ou FDF, sera-ce la dernière chance du Bourgmestre d’Auderghem Didier Gosuin de jouer un rôle pour la Région bruxelloise… ?

La lutte des clans au MR-FDF-MCC risque fort d’être encore fratricide avant les élections, il faut s’attendre à tout d’un tel parti en déglingue complète, même les discours contre le PS ne sont plus nécessaires, les kamikazes du MR s’en occupent à plein temps… !